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gimber.
Les
autres
seront
comme
insensibles:
il
y
aura
une
telle
stupidite,
que
pour
tout
ce
qu'on
leur
dira
il
n'y
a
point
d'amendement.
Il
faut
donc
que
nostre
Seigneur
besongne
en
cest
endroit
ici:
et
puis,
quand
il
nous
aura
affligez
iusques
au
bout,
si
est-ce
qu'il
n'y
aura
point
encores
une
droite
obeissance
en
nous:
et
mesmes
quand
nous
serons
confus,
encores
pourrons
nous
estre
comme
povres
phrenetiques
:
ainsi
que
nous
voyons
qu'il
en
est
advenu
et
a
Cain
et
a
Iudas.
Voila
quelle
seroit
nostre
condition,
si
Dieu
n'y
besongnoit.
Et
pourtant
si
nous
n'avions
ce
message
de
salut,
que
deviendrions
-
nous
?
Encores
que
nous
fussions
bien
dontez,
et
que
nous
ne
fissions
que
souspirer
et
gemir:
si
est-ce
qu'il
n'y
auroit
que
desespoir
en
nous.
Ainsi
donc
il
faut
que
ce
temps
agreable
vienne,
comme
il
en
est
parle
au
Prophete
Isaie
en
un
autre
lieu,
Voici
le
temps
agreable,
voici
les
iours
de
salut.
Et
pourquoy
appelle-il
le
temps
de
salut,
agreable?
Pource
que
Dieu
Ta
choisi
par
sa
pure
bonte.
Et
voila
pourquoy
aussi
il
est
dit
en
l'autre
passage
d'Isaie,
Consolez,
consolez
mon
peuple,
dira
le
Seigneur.
Si
est-ce
que
c'est
a
luy
a
faire,
de
nous
consoler
en
nos
afflictions:
ou
autrement
nous
serons
engloutis
en
tristesse.
Et
pourtant
il
adiouste
qu'il
se
repent
tant
et
plus
d'avoir
afflige
les
siens,
et
que
le
temps
est
venu
de
les
resiouir.
En
quoy
nous
voyons
une
declaration
plus
certaine
de
ce
qui
est
ici
touche
en
bref,
c'est
assavoir
que
c'est
le
propre
office
de
Dieu
de
trouver
reconciliation.
Mais
tant
y
a
que
Dieu
le
veut
faire
par
ses
Ministres.
Et
ainsi
toutes
fois
et
quantes
que
les
promesses
de
l'Evangile
nous
sont
offertes,
ou
Dieu
nous
appelle
a
soy,
et
nous
monstre
qu'il
nous
est
propice
au
nom
de
nostre
Seigneur
Iesus
Christ,
et
qu'il
nous
fait
ceste
grace
que
nous
goustons
une
telle
bonte,
et
que
nous
sommes
certains
qu'il
est
prest
de
nous
recevoir
a
merci:
cognoissons
que
voila
le
temps
oportua
qu'il
a
ordonne
de
nostre
salut,
Humilions
-
nous
donc,
sachans
que
nous
ne
l'avons
point
prevenu,
mais
que
c'est
luy
qui
nous
a
cerche.
Et
cependant
ne
defaillons
point
a
une
telle
occasion:
comme
aussi
S.
Paul
alleguant
ce
passage
que
i'ay
touche
d'Isaie,
nous
monstre
que
nous
devons
estre
prests
a
venir
quand
nostre
Seigneur
nous
exhorte:
et
qu'il
ne
faut
point
que
nous
attendions
du
iour
au
lendemain
quand
la
reconciliation
est
trouvee
et
se
presente
a
nous.
Or
sur
cela
Eliu
conclud,
Que
Vhomme
estant
ainsi
console
par
le
message
que
Dieu
lui
envoye
raieunist,
qu'il
est
restaure,
que
sa
chair
devient
plus
fresche
que
d'un
enfant
En
quoi
il
monstre
le
vrai
moyen
de
nous
resiouir,
c'est
assavoir
non
pas
d'oublier
Dieu,
et
de
cercher
des
vanitez
frivoles
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