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tout,
cependant
que
Dieu
les
poursuit
en
sa
rigueur
:
mais
maintenant
Eliu
adiouste,
Que
Dieu
nous
envoyant
ce
message
de
la
remission
de
nos
pechez,
previent
ce
mal-la
que
nous
ne
tombions
au
sepulchre,
c'est
a
dire,
que
nous
ne
perissions
:
car
il
n'est
point
question
ici
seulement
d'une
mort
temporelle,
mais
de
la
perditon
ou
nous
serions
abysmez,
n'estoit
que
Dieu
anticipast,
et
nous
en
preservast
par
sa
bonte
infinie.
Notons
donc
que
cependant
que
nous
sommes
affligez,
nous
sommes
couverts
des
tenebres
de
mort,
et
semble
bien
qu'il
n'y
a
nulle
issue:
mais
toutes
fois
durant
ce
temps-la
Dieu
nous
soustient
comme
en
cachette:
et
combien
que
nous
n'appercevions
pas
que
nous
soyons
appuyez
sur
luy
si
est-ce
toutes
fois
qu'il
nous
fait
ceste
grace.
Car
sans
que
nous
le
cognoissions,
il
faut
bien
que
Dieu
y
besongne,
sans
que
nous
le
puissions
apprehender.
Et
defait
quand
nous
commencons
par
foy
d'apprehender
sa
bonte,
ce
n'est
pas
qu'il
nous
faille
la
mettre
le
premier
poinct
de
nostre
salut:
mais
il
faut
monter
plus
haut,
assavoir
que
devant,que
nous
fussions
nais
il
nous
a
choisis
a
soy,
et
que
suivant
cela
il
continue
tousiours
sa
bonte
envers
nous.
Ainsi
donc
notons
que
Dieu
nous
choisit
par
sa
bonte,
d'une
facon
secrete,
et
qui
est
incomprehensible
a
nostre
sens
naturel.
Et
puis,
quand
ii
luy
plaist
de
nous
manifester
sa
bonte,
ce
qu'il
fait
quand
son
Evangile
nous
est
presche,
alors
il
nous
monstre
qu'il
veut
que
nous
soyons
delivrez
du
sepulchre.
Nous
appercevons
donc
nostre
delivrance,
et
nostre
salut,
quand
nous
goustons
les
promesses
de
son
Evangile,
non
pas
que
cela
se
face
tout
a
un
coup
en
perfection,
mais
Dieu
nous
en
donne
quelque
petit
goust,
et
de
plus
en
plus
il
nous
y
conferme,
iusques
a
ce
que
nous
voyons
la
porte
de
paradis
qui
nous
soit
ouverte
pleinement,
et
que
nous
soyons
delivrez
du
sepulchre.
Voila
ce
que
nous
avons
a
retenir
sur
ce
mot.
Au
reste
quand
Eliu
dit,
Que
Dieu
a
trouve
reconciliation:
notons
qu'ici
il
nous
veut
encores
mieux
exprimer
ce
qu'il
a
touche
n'agueres
:
c'est
assavoir
qu'il
nous
faut
attribuer
a
la
bonte
gratuite
de
nostre
Dieu
l'appointement
qu'il
fait
avec
nous:
et
que
c'est
luy
qui
besongne,
voire
devant
que
nous
puissions
avoir
une
pensee
ni
affection
d'approcher
de
luy.
Car
il
faut
qu'il
nous
cerche
cependant
que
nous
sommes
esgarez,
et
que
nous
l'avons
mis
en
oubli:
selon
ce
qui
est
dit
au
Prophete
Isaie
(65,
1).
Yray
est
qu'il
nous
est
assez
commande
que
nous
cerchions
Dieu,
et
quand
nous
l'avons
offense,
que
nous
retournions
a
luy.
Mais
quoy?
Cela
ne
se
peut
faire
sinon
qu'il
nous
instruise
la
dedans,
et
qu'il
nous
touche
au
vif,
en
sorte
que
nous
soyons
contraints
de
nous
desplaire
en
nos
pechez.
Et
puis,
qui
est-ce
qui
nous
donne
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