4:8
fiteroyent
rien
a
crier,
si
Iesus
Christ
le
souverain
maistre
ne
besongnoit
au
dedans,
1)
pour
attirer
ceux
qui
luy
sont
donnez
du
Pere.
Parquoy,
comme
nous
avons
dit
que
toute
perfection
de
salut
se
trouve
en
Iesus
Christ,
aussi
luy,
afin
de
nous
en
faire
participans,
nous
baptise
au
sainct
Esprit
et
en
feu
(Luc
3,
16),
nous
illuminant
en
la
foy
de
son
Evangile,
et
nous
regenerant,
tellement
que
nous
soyons
nouvelles
creatures:
finalement
nous
purgeant
de
toutes
nos
pollutions
et
ordures,
pour
estre
consacrez
de
Dieu
en
saincts
temples.
CHAPITRE
IL2)
De
la
foy:
ou
la
definition
d'icelle
et
les
choses
qui
luy
sont
propres
sont
expliquees.
I.8)
Mais
toutes
ces
choses
seront
faciles
a
entendre,
quand
nous
aurons
mis
une
plus
claire
1)
Le
latin
ajoute:
suo
spiritu.
2)
L'auteur
a
fait
entrer
dans
la
composition
de
ce
deuxieme
Chapitre
les
matieres
qu'il
avait
anciennement
traitees
dans
le
commencement
du
Ch.
IV.
de
V
edition
francaise
de
1541,
correspondant
plus
tard
au
Ch.
V.
de
l'edition
de
1545
et
des
suivantes.
Mais
il
a
change
l'ordre
et
la
suite
de
ces
matieres
en
differentes
parties,
de
meme
aussi
qu'il
y
a
fait
de
notables
additions.
3)
La
premiere
partie
de
ce
§.
est
empruntee
a
V
ancien
texte,
mais
ia
traduction
est
refaite
et
la
phrase
d'introduction,
ainsi
que
toute
la
derniere
partie
du
§.,
appartient
a
la
redaction
de
1559.
1541
Ch.
IV.
(De
la
Foy,
ou
le
Symbole
des
Apostres
est
explicque),
p.
187,
1545
Ch.
V.
(De
la
Foy),
p.
212,
1551
s.
Ch.
V.
(De
la
Foy)
§.
1:
II
est
maintenant
aise
a
entendre
du
traicte
precedent,
quelles
choses
requiert
de
nous
le
Seigneur
en
sa
Loy,
desquelles
si
nous
faillions
au
moindre
poinct,
il
nous
denonce
son
ire
et
terrible
iugement
de
la
mort
eternelle.
D'avantage
il
a
este
de
claire
combien
non
seulement
il
est
difficile
aux
hommes
d'accomplir
la
Loy,
mais
que
c'est
une
chose
du
tout
par
dessus
leur
puissance.
Parquoy
si
nous
ne
regardons
que
nous
seulement,
considerantz
dequoy
nous
sommes
dignes,
il
ne
nous
reste
une
seule
goutte
de
bonne
esperance,
mais
certaine
confusion
de
mort,
entant
que
nous
sommes
du
tout
reiettez
de
Dieu.
Puis
apres
il
a
este
monstre,
qu'il
n'y
a
qu'une
seule
voye
d'eviter
ceste
calamite,
a
scavoir
la^
misericorde
de
Dieu,
moyennant
que
nous
la
recevions
en
ferme
Foy
et
reposions
en
icelle
de*)
certaine
esperance.
Maintenant
il
nous
reste
a
exposer
quelle
doibt
estre
ceste
Foy,
par
le
moyen
de
laquelle
tous
ceux
que
nostre
Seigneur
a
esleuz
pour
ses
enfans,
entrent
en
possession
du
Royaume
Celeste,
veu
que
c'est
chose
notoyre,
qu'une
opinion
telle
quelle,
ou
persuasion,
qu'on
auroit
de
Dieu,
ne
seroit
suffisante
pour
engendrer
un
si
grand
bien.
Et
fault
que
de
tant
plus
grande
diligence
nous
nous
appliquions
a
chercher
quelle
est
la
vraye
nature
de
la
Foy,
d'autant
que
nous
voyons
combien
en
est
auiourd'huy
l'ignorance
pernicieuse.
Car
une
grande
partie
du
monde
par
le
nom
de
Foy
n'entend
autre
chose,
sinon
une
credulite
vulgaire,
par
laquelle
l'homme
assentist**)
a
ce
qui
est
narre
en
l'Evangile≫
*)
1545:
avec
certaine.
**)
1551:
s'accorde.
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