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CONFESSIONES.
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ture
enseigne
que
nostre
Seigneur
Iesus
par
un
seul
sacrifice
nous
a
aequis
redemption
perpetuelle
(Hebr.
10,
14),
et
que
ce
n'a
este
que
pour
un
coup
qu'il
a
offert
son
corps
pour
le
prix
et
satisfaction
de
nos
pechez,
qu'il
n'est
point
licite
de
reiterer
tel
sacrifice:
et
puis
que
le
Pere
en
1'ordonnant
seul
et
perpetuel
Sacrificateur
selon
l'ordre
de
Melchisedech,
a
conferme
cela
par
serment
solennel.
Nous
tenons
aussi
que
c'est
un
blaspheme
desrogant
a
sa
dignite,
qu'autres
presument
de
l'offrir.
D'avantage,
nous
croyons
que
c'est
un
abus
et
corruption
insupportable,
d'avoir
des
Messes,
ausquelles
on
ne
communique
point,
veu
que
la
Cene
n'est
autre
chose
qu'un
Sacrement,
par
lequel
tous
Chrestiens
participent
ensemble
au
corps
et
au
sang
de
Iesus
Christ.
Nous
reprouvons
aussi
l'autre
abus
qui
est
commun
par
tout
le
monde,
que
le
peuple
ne
communique
qu'a
la
moitie
de
la
Cene,
et
qu'il
n'y
ait
qu'un
seul
Prestre,
qui
recoive
le
sacrement
entier.
Car
notamment
il
dit:
Beuvez
tous
de
ce
calice
(Matth.
26,
27).
Et
ce
que
Dieu
a
conioint
il
n'est
pas
licite
a
l'homme
de
le
separer.
Mesmes
l'usage
de
l'Eglise
ancienne
a
este
conforme
a
l'institution
de
nostre
Seigneur
Iesus
Christ,
et
ceste
separation
d'oster
le
calice
au
peuple,
a
este
nouvellement
controuvee.
Nous
ne
pouvons
aussi
consentir
a
un
autre
abus,
qui
est
de
celebrer
le
mystere
en
langage
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incognu:
car
nostre
Seigneur
Iesus
a
voulu
estre
entendu
de
ses
disciples,
en
disant:
Prenez,
mangez,
voyci
mon
corps,
etc.
et
ses
paroles
s'adressent
a
l'Eglise.
Parquoy
c'est
une
mocquerie
du
sacrement
quand
le
Prestre
murmure
sur
le
pain
et
sur
le
calice,
et
qu'il
n'y
a
nulle
intelligence
de
ce
qui
s'y
fait.
Quant
a
la
Cene
de
nostre
Seigneur,
nous
avons
a
dire
en
premier
lieu
a
quelle
fin
elle
nous
a
este
instituee.
Car
par
la
il
aperra
quel
en
est
l'usage
et
quel
fruit
nous
en
revient.
Le
but
donc
auquel
elle
doit
estre
rapportee,
est
de
continuer
en
nous
la
grace
que
nous
avons
receue
au
Baptesme.
Car
comme
par
le
Baptesme
Dieu
nous
regenere
pour
estre
ses
enfans,
et
par
telle
naissance
spirituelle
nous
introduit
en
son
Eglise,
pour
nous
tenir
comme
ses
domestiques:
aussi
en
la
Cene
il
nous
declare
qu'il
ne
nous
veut
point
laisser
despourveus,
mais
plustost
nous
entretenir
en
la
vie
celeste,
iusques
a
ce
que
nous
soyons
parvenus
a
la
perfection
d'icelle.
Or
d'autant
qu'il
n'y
a
point
autre
nourriture
de
nos
ames
que
Iesus
Christ,
c'est
en
luy
seul
qu'il
nous
faut
cercher
la
vie.
Mais
a
cause
de
nostre
infirmite
et
rudesse,
la
Cene
nous
est
un
signe
visible
et
exterieur,
pour
nous
testifier
qu'en
participant
au
corps
et
au
sang
de
Iesus
Christ,
nous
vivons
spirituellement
en
luy.
Car
comme
il
ne
ee
presente
pas
vuide
a
nous,
aussi
nous
le
recevons
avec
tous
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32]
ses
biens
et
dons,
tellement
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