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vif:
et
c'est
afin
que
tu
ayes
tant
plus
de
soin
de
cela,
et
notes
que
toutes
les
graces
que
Dieu
t'a
commises,
comme
de
ce
que
tu
es
ordonne
ministre
de
sa
parole,
Pasteur
de
son
Eglise,
que
tu
as
les
dons
qui
sont
requis
pour
t'acquitter
de
ton
devoir,
que
tout
cela
est
un
depost
excellent:
il
le
faut
doncques
garder.
Or
sous
ce
mot
de
Depost,
sainct
Paul
signifie
que
ceux
qui
ont
receu
quelque
grace
sont
d'autant
plus
obligez
a
Dieu,
et
chargez.
Comme
si
un
homme
avoit
donne
en
garde
a
son
ami
tout
son
bien,
qu'il
luy
eust
baille
la
clef
de
son
coffre
ou
fust
son
thresor,
qu'il
luy
eust
mis
tous
ses
instrumens
entre^mains,
voila
un
depost.
Ainsi
Dieu
nous
commet
ce
qu'il
a,
et
ce
qui
appartient
a
luy
seul:
il
nous
le
commet:
non
point
que
nous
en
soyons
proprietaires.
Il
est
vray
que
les
graces
que
nous
avons
receues
de
Dieu,
sont
nostres,
et
les
pouvons
ainsi
appeller:
mais
ce
n'est
pas
qu'il
nous
ait
quitte
son
droict,
qu'il
n'en
doive
tousiours
estre
glorifie,
et
que
le
tout
ne
se
doive
rapporter
a
luy.
Nous
voyons
doncques
que
sainct
Paul
admoneste
ici
ceux
qui
ont
receu
les
graces,
qui
ont
quelque
charge
et
commission,
qu'il
faudra
qu'ils
en
rendent
conte
a
Dieu.
Qu'ils
ne
pensent
point
doncques
les
appliquer
a
tel
usage
que
bon
leur
semblera,
sinon
qu'ils
les
facent
servir
a
leurs
prochains,
que
Dieu
en
soit
honore,
et
que
Iesus
Christ
ait
tousiours
sa
preeminence.
Que
s'ils
ne
tendent
la,
ils
sont
sacrileges,
et
faudra
que
Dieu
plaide
contr'eux.
Car
si
un
homme
avoit
fraude
son
ami
quand
il
luy
aura
baille
son
bien
entre
mains,
se
fiant
en
sa
foy,
que
celuy-la
soit
un
larron,
qu'il
retiene
le
depost,
ou
bien
qu'il
ait
dissipe
ce
qui
luy
estoit
commis
entre
mains,
ne
faudra-il
point
que
nous
soyons
coulpables
devant
Dieu
quand
nous
aurons
abuse
de
ses
graces?
Voila
pour
un
item.
Mais
pource
qu'on
ne
tient
pas
si
grand
conte
d'un
depost
commun
comme
des
choses
qui
sont
precieuses,
notamment
sainct
Paul
parle
de
ce
depost
qui
est
plus
a
estimer
et
priser
que
toutes
les
choses
du
monde.
Si
on
baille
en
garde
un
pot
ou
un
plat,
ou
ie
ne
scay
quoy,
et
bien,
voila
un
depost
:
mais
on
le
mettra
la,
et
ne
s'en
souciera-on
gueres.
Si
on
baille
quelques
ioyaux
qui
soyent
de
grand
prix,
alors
on
les
serre,
on
cognoist
bien,
Voici
qui
est
d'importance.
Ou
bien
si
on
regarde,
Voici
tous
les
documens
d'une
maison:
comment?
un
homme
seroit
ruine
s'il
avoit
perdu
ceci.
Nous
sommes
donc
plus
songneux
de
garder
les
deposts
qui
sont
de
prix.
Sainct
Paul
suivant
cela
dit
que
ceux
qui
ont
receu
les
graces
du
S.
Esprit,
n'ont
pas
seulement
un
depost
vulgaire,
mais
que
Dieu
leur
a
commis
un
thresor
inestimable,
et
qu'il
faut
bien
qu'ils
avisent
de
le
garder.
En
quelle
sorte?
Ce
ne
sera
point
en
le
supprimant,
nenni:
mais
la
facon
de
garder
ce
thresor
qui
nous
est
commis,
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