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qu'on
tourmente
iniquement,
et
aggraver
le
fardeau
qui
desia
estoit
par
trop
pesant
Les
crimes
dont
ort
nous
accuse
sont
comprins
en
somme
en
deux
articles.
Le
premier
est
que
nous
tenons
fausse
doctrine
et
contraire
a
la
Foy
Catholique,
que
tous
vrais
Chrestiens
doyvent
suyvre.
Sur
cela
nous
sommes
appeller
heretiques
a
pleine
bouche.
Si
ainsi
est
ou
non,
nous
en
laisserons
a
iuger
par
la
confession
qui
sera
icy
adioustee.
Vray
est
que
nous
n'adherons
pas
a
beaucoup
d'erreurs,
qui
ont
la
vogue
quasi
par
tout,
et
par
ainsi
nous
n'avons
pas
le
monde
universel
de
nostre
coste.
Mais
il
n'y
a
homme
de
si
petit
iugement,
moyennant
qu'il
vueille
ouvrir
les
yeux,
qui
ne
cognoisse
toute
la
religion
Chrestienne
estre
abastardie,
d'autant
qu'il
n'y
a
nulle
purete
de
doctrine,
que
tout
est
farci
d'abus,
que
le
service
de
Dieu
est
vileinement
perverti
:
brief
que
la
Papaute
est
un
tel
meslinge
de
superstitions,
tromperies,
fallacem
et
illusions
de
Satan,
que
la
confusion
de
Babylone
ne
fut
iamais
si
qrande.
D'en
faire
longue
deduction,
il
ne
seroit
pas
opportun,
pource
qu'il
seroit
besoin
d'un
grand
volume.
Or
nous
n'avons
entreprins
sinon
de
proposer
simplement
quelle
est
nostre
foy,
selon
laquelle
nons
adorons
et
invoquons
le
Dieu
vivant,
au
nom
de
son
Fils
unique,
nostre
Sauveur
et
Redempteur.
Parquoy
ce
nous
sera
assez
d'avoir
a
present
testifie
qu'on
nous
fait
grand
tort
en
nous
grevant
de
ceste
calumnie,
que
nous
ayons
forge
quelque
nouvelle
secte:
veu
que
nous
accordons
avec
l'Eglise
ancienne,
laquelle
s'est
tenue
a
la
Loy
et
a
l'Evangile:
comme
c'est
de
ceste
seule
source
que
nous
devons
puiser
tout
ce
qui
appartient
a
nostre
salut.
Dequoy
chacun
pourra
iuger
par
nostre
confession,
en
laquelle
il
n'y
a
'rien
de
farde
et
ou
nous
n'avons
use
de
nul
artifice,
mais
avons
declare
de
bouche
devant
les
hommes
ce
que
nous
croyons
de
coeur
devant
Dieu,
voire
pour
y
vivre
constamment
et
mourir
par
sa
grace.
On
nous
reproche
en
second
lieu
que
nous
sommes
schismatiques,
pource
que
nous
ne
frequentons
pas
les
synagogues
papales,
mais
plustost
les
fuyons,
et
nous
en
tenons
separez,
et
cependant
nous
nous
assemblons
par
petites
compagnies
pour
invoquer
le
nom
de
Dieu,
nous
edifier
en
sa
crainte,
et
en
la
foy
de
l'Evangile
de
nostre
Seigneur
Iesus
Christ:,
et
nous
confermer
en
tout
bien
par
sainctes
exhortations,
adioustant
aussi
l'usage
de
la
saincte
Cene,
tel
qu'il
a
este
institue
par
le
Fils
de
Dieu,
qui
en
est
le
seul
autheur.
Or
combien
qu'il
semble
de
prime
face
a
ceux
qui
trouvent
a
redire
en
cela,
qu'ils
ont
fort
bonne
et
iuste
raison,
si
nou?
sera-il
aise
de
monstrer
en
brief
combien
leurs
fondemens
sont
vains
et
frivoles.
Ils
veulent
que
nous
frequentions
les
temples
pour
assister
a
la
Messe
et
communiquer
a
ce
qu'ils
appellent
le
service
de
Dieu.
Il
fatit
voir
qu'emporte
cela.
Cest
d'approuver
toutes
les
ceremonies
qui
s'y
font
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