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SERMONS.
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qu'elle
defaut,
en
cela
elle
iustifie.
Comment,
d'autant
qu'elle
defaut?
Ouy
bien:
car
comme
i'ay
dit,
il
n'est
point
question
qu'elle
face
rien,
qu'elle
ait
quelque
vigueur
de
soy-mesme,
mais
elle
recoit
simplement
ce
qui
est
donne
de
Dieu.
Ainsi
donc
quand
il
n'y
auroit
qu'une
petite
portion
de
foy
comme
une
estincelle
[pag.
185]
par
maniere
de
dire,
moyennant
que
nous
prenions
ceste
conclusion,
que
nous
n'ayons
nulle
vie
sinon
en
Iesus
Christ,
et
qu'il
en
a
la
plenitude
en
soy,
de
laquelle
nous
pouvons
puiser
et
estre
rassasiez,
il
est
certain
qu'il
suffit.
Ainsi
donc,
que
nous
apprenions
de
tellement
croire
a
nostre
Seigneur
Iesus
Christ,
que
quand
nous
aurons
des
doutes
en
nous,
toutesfois
ne
laissions
pas
de
nous
remettre
a
sa
misericorde
laquelle
ne
nous
peut
faillir,
et
d'y
avoir
tousiours
nostre
refuge,
sachans
bien
qu'il
y
a
perfection
de
iustice
en
luy,
et
qu'elle
y
est
telle
que
nous
en
serons
faits
participans,
voire
quand
nous
aurons
seulement
une
petite
goute
de
foy,
comme
S.
Paul
dit
au
huitieme
chap.
des
Rom.
qu'encores
que
nous
soyons
environnez,
voire
et
chargez
de
ceste
masse
de
corruption
et
de
peche
qui
est
en
nous,
laquelle
ne
tend
qu'a
mort,
moyennant
que
Iesus
Christ
soit
en
nous,
voila
la
vie,
c'est
a
dire,
que
ce
qui
est
de
reste
de
l'infirmite
et
de
corruption
de
nostre
chair
et
autres
choses
qui
pourroyent
empescher
nostre
salut,
le
tout
sera
aboli
par
l'Esprit
de
nostre
Seigneur
Iesus
Christ:
que
si
nous
en
avons
seulement
quelque
petite
portion,
il
ne
laissera
pas
de
nous
estre
pleine
vie.
PRIERE.
Or
nous-nous
prosternerons
devant
la
maieste
de
nostre
bon
Dieu,
en
cognoissance
de
[pag.
186]
nos
fautes,
le
priant
qu'il
luy
plaise
nous
faire
sentir
la
vertu
qu'il
a
mise
en
son
Fils
unique,
et
que
ce
soit
pour
nous
attirer
tellement
a
soy,
que
nous
y
adherions
du
tout.
Et
que
nous
apprenions
de
nous
recueillir
sous
la
fiance
qu'il
nous
en
donne,
que
nous
bataillions
contre
toute
infirmite,
et
cependant
aussi
que
toute
presumption
et
tout
orgueil
soit
abatu
en
nous,
et
qu'il
ne
reste
sinon
de
confesser
comme
il
est
iuste,
qu'ainsi
il
luy
apartient
d'espendre
sa
iustice
sur
nous,
a
fin
de
nous
faire
iouir
du
fruict
qui
en
procede,
c'est
assavoir,
de
l'heritage
de
la
vie
celeste.
Que
non
seulement
etc.
La
Fin.
QUATRIEME
SERMON
DE
LA
IUSTIFICATION.
Genese
Chap.
15.
6.
Abram
creut
a
Dieu,
et
luy
reputa
cela
a
iustice.
7.
Et
luy
dit,
ie
suis
V
Eternel
qui
fay
tire
|