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sage,
que
les
fideles
seront
secourus,
voire
non
point
par
grande
force,
comme
il
est
dit
aussi
notamment
au
prophete
Osee,
que
Dieu
ne
delivrera
pas
les
siens,
ni
par
gens-d'armes,
ni
par
espees,
ni
par
chevaux,
ni
par
force
de
guerre,
mais
en
son
nom,
et
en
sa
vertu,
il
faloit
donc
que
les
fideles
conneussent
cela,
et
combien
que
Mathatias
n'eust
point
l'office
de
la
souveraine
sacrificature,
que
puis
qu'il
estoit
appele
de
Dieu
en
cet
endroit
pour
les
secourir,
ils
ne
feissent
point
de
dificulto
de
le
suivre,
et
autant
en
faut-il
faire
maintenant.
Il
est
vray
que
nos
ennemis
nous
mesprisent
orgueilleusement,
et
se
mocquent
de
nous,
voire,
et
qui
sont
ceux
ici?
ils
demandent
en
premier
lieu,
et
vos
prescheurs
de
qui
sont-ils
consacres?
Il
leur
semble
que
ce
soit
trop
desroguer,
et
que
nous
n'avons
point
autorite
d'enseigner
en
l'Eglise
de
Dieu,
sinon
que
nous
aions
eu
les
doigts
gresses,
et
ce
soufflet
qu'ils
donnent,
et
pourquoy
faire?
car
quand
ils
ordonnent
leurs
prestrailles
en
la
papaute,
c'est
pour
sacrifier
a
Dieu,
c'est
a
dire,
pour
estre
bourreaux
de
Iesus
Christ,
il
leur
semble
que
nous
ne
pouvons
estre
capables
d'annoncer
l'Evangile,
sinon
que
nous
soions
semblables
a
eux,
car
la
prestrise
de
la
papaute
n'est
autre
chose,
sinon
d'estre
bourreau
de
Iesus
Christ,
voire
pour
le
meurtrir,
entant
qu'en
eux
est:
il
est
vray
qu'il
n'est
pas
en
leur
puissance,
mais
autant
de
messes
qu'on
chante,
ce
sont
autant
de
protestations
qu'ils
meurtrissent
Iesus
Christ,
le
fils
de
Dieu,
car
s'ils
le
sacrifient
(comme
ils
disent)
il
faut
qu'il
soit
mis
a
mort
par
eux,
car
comme
dit
S.
Paul,
le
sacrifice
ne
se
faisoit
pas
qu'il
n'y
eust
effusion
de
sang,
et
mort.
Il
semble
donc
aux
papistes
que
nous
ne
soions
pas
dignes
de
prescher
l'Evangile,
a
cause
que
nous
n'avons
point
este
bourreaux
de
la
mort
de
nostre
Seigneur
Iesus
Christ,
comme
eux,
et
puis
ils
veulent
qu'il
y
ait
une
grande
pompe,
et
belle
apparence:
or
tout
cela
ne
se
trouvera
point
en
nous,
mais
quoy?
nous
avons
ici
une
approbation
que
Dieu
nous
donne,
par
laquelle
il
suffist
que
nous
pouvons
bien
maintenir
la
querelle
de
sa
verite,
sachans
aussi
qu'il
nous
maintiendra,
encores
que
nous
soions
un
petit
troupeau
de
brebis
et
d'agneaux,
voire,
et
nous
maintiendra
avec
une
petite
aide
qui
aura
plus
de
force
et
de
vertu,
que
toute
la
grande
apparence
de
nos
adversaires,
encores
qu'ils
soient
enfles
comme
crapaux,
et
qu'ils
pensent
bien
avoir
le
meilleur
par
devers
eux,
si
est-ce
que
Dieu
declare
que
nous
sommes
siens,
qu'il
nous
advoue,
et
acceptera
ce
que
nous
faisons.
Ainsi
donc
voici
une
belle
consolation
qu'ont
tous
les
Ministres
de
la
parole
de
Dieu,
combien
qu'ils
soient
petits
et
foibles
quant
au
monde,
neantmoins
Dieu
les
accepte:
et
au
contraire,
il
reiette
et
deteste
toutes
ces
bestes
cornues,
et
ceux
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