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qu'ire.
Quand
on
aura
bien
regarde
a.
ce
qui
est
la,
dit,
on
trouvera
que
Dieu
nous
est
contraire,
et
que
nous
ne
pouvons
approcher
de
luy
sinon
qu'il
soit
arme
pour
foudroyer
contre
nous,
et
pour
nous
abysmer
pleinement.
Vray
est
que
la
Loy
nous
monstre
bien
que
c'est
de
iustement
vivre,
et
d'acquerir
iustice
si
nous
en
estions
capables,
comme
nous
traitterons
plus
au
long
ici
apres.
Il
est
escrit
au
dixhuitieme
chapitre
du
Levitique:
Qui
fera
ces
choses,
il
vivra
en
icelle:
mais
cependant
regardons
si
nous
approchons
mesmes
de
ce
que
Dieu
nous
commande?
[pag.
137].
Il
est
vray
qu'encores
les
hommes
sont
si
outrecuidez
que
la
Loy,
iusques
a.
ce
qu'elle
soit
bien
entendue,
ne
suffit
point
pour
les
mater
et
pour
les
despouiller
de
toute
folle
presomption.
Car
voila
sainct
Paul
qui
avoit
este
enseigne
des
sa
ieunesse
en
la
Loy,
il
estoit
du
rang
des
docteurs:
il
dit
neantmoins
qu'il
n'a
pas
laisse
de
presumer
de
ses
vertus,
et
cuidoit
estre
bien
iuste,
il
avoit
la
Loy
a
laquelle
il
s'arrestoit,
mesprisant
la
grace
de
nostre
Seigneur
Iesus
Christ.
Et
pourquoy?
ll
ne
regardoit
qu'a,
l'apparence,
comme
quand
il
est
dit:
Tu
ne
tueras
point:
et
bien
il
n'estoit
pas
meurtrier:
Apres,
Tu
ne
paillarderas
point,
on
ne
void
pas
aussi
qu'il
fust
un
putier
ou
un
paillard:
Tu
ne
desroberas
r
point,
il
n'estoit
point
larron.
Il
pensoit
donc
estre
quitte
du
tout
devant
Dieu.
Et
voila
comme
il
estoit
endormi
en
ses
vaines
flateries.
Mais
depuis
Dieu
l'a
reveille
et
l'a
amene
plus
loin,
et
le
fait
entrer
iusques
au
plus
profond
de
ses
pensees.
Et
quant
il
est
dit,
Tu
ne
convoiteras
point,
alors
il
voit
qu'il
est
convaincu
et
condamne
tellement
qu'il
n'y
a
plus
d'absolution.
Car
il
sent
qu'il
a
beaucoup
de
vanitez
en
soy
qui
le
chatouillent,
sa
fragilite
luy
fait
concevoir
beaucoup
de
tentations,
il
cognoit
qu'il
ne
s'est
point
aquitte
de
la
centiesme
partie
de
l'amour
de
Dieu [p.
138],
qui
doit
estre
en
tous
fideles.
Sainct
Paul
cognoit
cela:
ainsi
le
voila
comme
un
povre
trespasse,
il
oublie
sa
vie,
de
laquelle
il
avoit
este
trompe
et
deceu,
et
cognoit
qu'il
est
du
tout
comme
une
povre
charongne
pourrie
devant
Dieu.
La
loy
l'occit
tellement
qu'il
n'a
plus
dequoy
presumer
en
soy.
Et
voila
pourquoy
i'ay
dit,
qu'il
y
a
une
raison
speciale
contenue
en
la
Loy
de
Dieu,
pour
nous
monstrer
qu'il
n'y
a
en
nous
que
condamnation:
car
il
nous
faut
ici
arrester
premierement
a
chacun
precepte.
Nous
devons
avoir
un
seul
Dieu.
Et
quel
est-il?
comment
est-ce
qu'il
est
servi
et
honore
de
nous?
Quand
nous
serons
du
tout
attachez
a
luy,
que
nous
ne
cercherons
autre
bien,
ni
autre
felicite,
ni
resiouissance
que
de
le
glorifier,
qu'on
n'orra
que
louanges
et
actions
de
graces
de
nos
bouches,
qu'en
toutes
sortes
on
appercevra
que
nous
aspirons
du
tout
a
luy,
ayans
renonce
au
monde,
que
son
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