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langue
Francoise,
sceussent
la
substance
et
forme
de
doctrine
qu'on
enseigne
mesme
aux
enfans
en
ceste
Eglise.
L'an
1546,
il
escrivit
son
commentaire
sur
les
deux
Epistres
aux
Corinthiens:
et
au
mesme
temps
preschoit
le
Prophete
Isaie.
Au-dict
an
il
composa
en
Francois
un
petit
livre
d'advertissement,
que
ce
seroit
un
grand
proffit
de
faire
un
inventaire
de
toutes
les
reliques,
desquelles
les
Papistes
font
cas
tant
en
France,
qu'Italie,
Allemagne,
Espagne
et
autres
pays.
La.
il
descouvre
non
seulement
l'abus
et
l'idolatrie
qui
s'y
commet,
mais
aussi
les
mensonges
toutes
patentes1)
des
Prestres,
quand
en
divers
temples,
villes
et
pays,
les
uns
et
les
autres
se
disent
avoir
une
mesme
chose.
Or
il
n'a
pas
comprins
le
tout,
mais
seulement
amene
quelques
exemples,
combien
que
ce
soit
en
assez
bon
nombre,
et
des
choses
qu'on
ne
peut
nier.
Cependant
son
intention
estoit
d'augmenter
ledit
livre,
si
des-dits
pays
il
eust
peu
estre
adverti
d'autres
semblables
pieces,
comme
il
y
en
a
infinies
outre
celles
dont
il
fait
mention.
Et
de
faict,
souvent
en
se
riant
il
tensoit
aucuns
de
ses
familiers
et
amis,
de
ce
qu'ils
n'avoyent
procure
de
recouvrer
plus
amples
memoires
de
telles
choses.
Toutesfois
quant
a
la
France,
il
n'y
a
pas
plus
gueres
a
craindre
en
cest
endroit-
la,
Dieu
merci.
Car
la
guerre
a
este
tellement
occasion
d'oster,
arracher
et
briser
tant
de
ces
fatras,
qu'il
ne
reste
plus
sinon
de
prier
Dieu,
qu'il
luy
plaise
par
un
moyen
plus
doux
aux
peuples
de
la
terre,
oster
ce
qui
en
est
encores
demeure
ou
en
France,
ou
aux
autres
pays.
Ledit
livret
fut
traduit
en
latin
par
M.
Nicolas
des
Gallars,
l'an
1548.
L'an
1547,
il
mit
en
lumiere
son
livre,
nomme
Le
contrepoison
a
l'encontre
des
Actes
du
Concile
de
Trente
:
ou
il
frotte
bien
2)
ces
Reverends
[c
6]
Peres,
et
conferme
les
fideles
en
la
simplicite
de
la
doctrine
de
l'Escriture.
Tant
y
a
que
Messieurs
du
Concile
sont
demeurez
muets,
et
n'ont
sceu
maintenir
les
Decrets
de
leurs
Sessions:
car
ce
n'est
que
foin
et
paille,
qui
sont
consumez
si
tost
que
le
feu
vif
de
la
saincte
Escriture
y
est
apporte.
Il
escrivit
aussi
l'epistre
aux
fideles
de
Rouen,
imprimee
entre
ses
Opuscules,
par
laquelle
il
les
advertissoit
de
ne
se
laisser
tromper
par
les
erreurs
d'un
certain
cordelier,
prisonnier
pour
la
parole
de
Dieu,
comme
aucuns
d'entre
eux
pensoyent;
mais
qui
a
la
verite
estoit
un
libertin,
plein
de
resveries
pernicieuses.
L'an
1548,
il
fit
ses
Commentaires
sur
les
Epistres
de
S.
Paul
aux
Galates,
Ephesiens,
Philippiens,
Colossiens.
Item
sur
les
deux
Epistres
a
1)
tout
evidents
F.
2)
ou
il
traitte
comme
il
faut
F.
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