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SUR
L'EPITRE
AUX
CORINTHIENS.
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table,
que
nous
soyons
tous
d'un
mesme
courage,
qu'il
n'y
ait
ne
haines
ne
rancunes
entre
nous,
mais
que
nous
soyons
conioints
et
unis
en
droite
fraternite
les
uns
avec
les
autres.
Au
reste
il
conferme
encores
son
propos
par
ce
qu'il
adiouste
des
sacrifices
anciens
de
la
Loy.
Begardeg
Israel
selon
la
chair
(dit-il),
ceux
qui
mangent
des
sacrifices,
ne
sont-ils
point
participans
de
V
autel?
Il
est
vray
que
sous
la
Loy
il
y
a
eu
une
mesme
fin
et
usage
des
Sacremens
que
nous
avons
auiourd'huy.
Car
les
sacrifices
qu'on
offroit
des
ce
temps
la,
ont
figure
nostre
Seigneur
Iesus
Christ,
mais
ce
ne
pas
este
avec
une
telle
clarte,
perfection
ni
vertu,
comme
nous
l'avons
en
l'Evangile.
Car
il
nous
faut
retenir
ce
que
dit
sainct
Paul
aux
Colossiens,
que
c'estoyent
ombrages
de
nostre
Seigneur
Iesus
Christ,
cependant
qu'il
estoit
absent
et
comme
eslongne
encores
du
monde.
Auiourd'huy
nous
avons
le
corps
et
la
substance:
et
aussi
en
nos
Sacremens
nous
avons
une
declaration
beaucoup
plus
parfaite
que
les
Peres
n'ont
pas
eu
sous
la
Loy.
Tant
y
a
neantmoins
que
sous
la
Loy,
ceux
qui
mangeoyent
des
sacrifices
estoyent
participans
de
l'autel:
c'est
a
dire
de
ce
service
spirituel
de
Dieu
qui
en
dependoit.
Et
nous
voyons
aussi
qu'il
n'estoit
point
licite
a
tous
de
manger
des
sacrifices:
mais
il
faloit
estre
prepare,
il
faloit
qu'on
se
purifiast.
Et
pourquoy?
D'autant
qu'on
approchoit
de
Dieu,
il
faloit
qu'il
y
eust
comme
une
protestation
solennelle,
pour
dire,
Nous
sommes
du
corps
de
l'Eglise:
et
aussi
on
rece
voi
t
un
tesmoignage
du
coste
de
Dieu,
qu'on
estoit
de
sa
maison,
et
de
ses
domestiques,
et
mesmes
du
corps
de
son
Fils
unique.
Il
est
vray
que
cela
estoit
obscur
encores
:
mais
la
fin
des
sacrifices
leur
estoit
declare
par
les
Levites
et
Prophetes.
Si
du
temps
de
la
Loy,
il
n'y
avoit
que
des
figures
et
ombrages,
cela
neantmoins
a
desia
eu
lieu,
que
quand
on
mangeoit
des
sacrifices
on
estoit
participant
de
l'autel,
et
on
estoit
sanctifie
:
et
que
sera
ce
auiourd'huy
quand
Dieu
a
desploye
les
thresors
infinis
de
sa
bonte,
qu'il
s'est
approche
de
nous
beaucoup
plus
priveement
en
la
personne
de
son
Fils
unique,
et
nostre
Seigneur
Iesus
Christ
se
presente
la
a
nous,
comme
s'il
se
bailloit
de
sa
propre
main?
Quand
donc
nous
sommes
venus
a
une
telle
perfection,
et
que
Dieu
nous
a
ainsi
assemblez
et
unis
a
soy,
faut-il
que
nous
allions
nous
vautrer
parmi
les
ordures
et
les
fanges
des
incredules:
et
que
nous
profanions,
entant
qu'en
nous
est,
tout
ce
que
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