49:657 657 SUR L'EPITRE AUX CORINTHIENS. 658 a nostre usage ce mot la, ou S. Paul dit qu'avec la tentation Dieu donnera aussi l'evenement. Or pour conclusion, il monstre bien que quand il a ainsi modere la rudesse de ses propos, ca este pour faire valoir l'exhortation que nous avons veue ci dessus. Car il adiouste, Pourtant mes bienaimez fuyez l'idolatrie. Il monstre ici aux Corinthiens, que quand il a este leur iuge pour les condamner au nom de Dieu, et leur a propose quelle confusion ils meritoyent et qu'ils n'en pouvoyent estre quittes a moins de la mort eternelle, et qu'il faisoit leur proces a tous, d'autant qu'ils avoyent par trop abuse de la bonte de Dieu: ce n'estoit pas qu'il preinst plaisir a les picquer et traitter rudement. Car maintenant il les appelle Bienaimez: comme s'il disoit, tout ce que vous avez ouy de rudesse, n'a pas este que ie vous fusse ennemi. Ie procure mesme voBtre salut, et en vous tenant encores pour freres, ie vous monstre que vous pouvez retourner a Dieu : car ie suis son messager. Cognoissez donc que iusques ici ie vous ay condamnez, afin que vous soyez absous: et qu'apres avoir cognu vos vices et transgressions: vous demandiez pardon a celuy que vous avez offense. Nous voyons (di-ie) que S. Paul a voulu cela, et la procedure le monstre. Or il rentre au propos qui a este deduit par