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SUR
LE
DEUTER.
CHAP.
I.
650
on?
c'est
plustost
en
cerchant
une
couverture
de
tout
mal,
qu'il
n'y
a
ne
fraude,
ne
malice,
n'iniquite
qui
ne
se
trouve
la.
Et
pourquoy?
Oar
chacun
sans
avoir
aucun
esgard
a
Dieu,
ne
pense
sinon
de
tromper
les
hommes,
ou
circonvenir
par
quelque
traffique
meschante.
D'autant
plus
donc
nous
faut-il
bien
noter
ce
qui
est
ici
dit
:
c'est
assavoir,
que
selon
que
Dieu
aura
constitue
les
estats,
et
les
degrez
entre
les
hommes,
qu'on
ordonne
les
choses,
et
qu'elles
se
conduisent
selon
Tordre
que
Dieu
a
institue,
et
estably.
Et
pour
conclusion,
poisons
bien
aussi
ce
que
Moyse
adiouste
en
la
fin
:
c'est,
qu'il
a
enseigne
aux
Iuifs
tout
ce
qu'ils
avoyent
a
faire.
Quand
il
dit
cela,
c'est
comme
pour
protester,
qu'il
faut
qu'ils
cognoissent
qu'ils
ne
pechent
plus
par
ignorance,
qu'ils
ne
peuvent
pas
dire
:
I'ay
cuide
autrement,
ie
ne
savoye
pas
ce
qui
estoit
de
faire.
Vous
le
savez
(dit
Moyse)
il
ne
tient
qu'a
vous
:
car
de
ma
part
i'ay
este
fidele
a
Dieu
:
quand
il
m'a
commis
pour
vous
instruire,
ie
vous
ay
enseigne
comme
il
l'a
commande,
maintenant
vous
ne
pourrez
pas
avoir
excuse
pour
vous
couvrir.
Or
si
Moyse
a
eu
un
tel
soin
d'enseigner
le
peuple
quant
a
la
police
terrienne,
il
n'y
a
nulle
doute
qu'il
n'ait
encores
este
plus
diligent
a
l'instruire
quant
a
la
doctrine
de
salut.
Voila
le
premier
que
nous
avons
a
noter.
Moyse
declare-il
qu'il
n'a
rien
cele
ni
cache
aux
Iuifs
de
ce
qui
estoit
de
cest
office
temporel,
pour
garder
quelque
ordre
et
honnestete
humaine
entr'eux?
par
plus
forte
raison
il
leur
a
annonce
la
grace
de
Dieu,
et
puis
il
leur
a
monstre
aussi
quelle
est
la
reigle
de
bien
vivre,
il
a
declare
aussi
l'alliance
de
salut
que
Dieu
faisoit
a
son
peuple.
Il
est
certain
que
la
il
n'a
rien
cache,
mais
il
y
a
eu
une
diligence
exquise,
tellement
qu'il
n'a
point
laisse
les
Iuifs
en
suspend,
qu'ils
n'ayent
este
confermez
deuement
pour
se
gouverner
selon
Dieu.
Or
maintenant
si
Moyse
s'est
ainsi
acquitte
de
son
devoir,
il
faut
conclure
donc
que
la
Loy
est
une
doctrine
suffisante
pour
instruire
le
peuple,
qu'il
n'a
point
use
de
subterfuges
pour
le
transporter
ca
et
la.
Et
puis
les
Prophetes
sont
venus
qui
ont
adiouste
encores
une
plus
grande
clarte.
Finalement
l'Evangile
a
este
publie
par
tout
le
monde.
Maintenant
pouvons-nous
dire,
que
nostre
Seigneur
ne
nous
ait
point
enseignez
suffisamment,
et
que
tous
les
Prophetes,
et
les
Apostres,
et
Iesus
Christ
mesmes
ne
nous
ayent
donne
sinon
une
instruction
a
demi?
pourrons-nous
alleguer
cela?
Nenni,
ce
seroit
un
blaspheme
par
trop
vilain.
Ainsi
donc
que
nous
ayons
les
aureilles
ouvertes
pour
escouter
nostre
Dieu,
et
il
nous
sera
bon
maistre,
et
nous
contentons
de
la
doctrine
qui
est
contenue
en
l'Escriture
saincte.
Car
aussi
nous
y
avons
une
telle
perfection
de
sagesse,
qu'il
n'y
a
que
redire.
Voila
donc
ce
que
nous
avons
a
noter
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