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SUR
L'EPITRE
AUX
CORINTHIENS.
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avoue
pour
ses
enfans
a
cause
que
ils
se
sont
renommez
et
cognus
aussi
pelerins
et
estrangers
au
monde.
Or
donc
notons
bien
que
sainct
Paul
n'a
pas
voulu
dire
qu'il
n'y
ait
eu
que
des
figures
au
peuple
d'Israel
:
car
il
faudrait
que
toute
l'Escriture
saincte
fust
abolie.
Or
ce
monstre
qui
a
este
puni
iustement
en
ceste
ville,
n'avoit
point
honte
de
dire,
comme
il
a
escrit
aussi,
qu'Abraham
n'a
eu
que
des
promesses
charnelles,
et
que
sa
foy
n'a
regarde
qu'au
monde.
Abraham
qui
est
nomme
le
Pere
des
fideles,
voire
de
toute
l'Eglise
de
Dieu,
qu'il
ait
este
attache
seulement
a
ce
monde,
comme
une
beste
brute,
quel
outrage
est-ce
la?
Et
puis
il
disoit
aussi
qu'Abraham
n'a
point
adore
Dieu,
qu'il
n'adoroit
qu'un
Ange.
Tous
ces
blasphemes
la
sont
contenus
en
ses
livres.
Or
il
n'a
pas
este
seul:
mais
le
diable
en
a
ensorcele
d'aucuns,
qui
ont
cuide
que
le
peuple
d'Israel
n'avoit
en
nulle
esperence
de
salut,
ains
seulement
des
figures.
Mais
par
ce
mot
sainct
Paul
entend
des
patrons,
comme
s'il
disoit,
des
exemples
ou
des
miroirs.
Yoyci
donc
l'intention
de
sainct
Paul:
c'est
a
scavoir,
Combien
que
ceux
qui
ont
murmure
anciennement
sous
la
Loy,
ceux
qui
se
sont
polluez
en
superstitions,
en
paillardises,
en
choses
semblables,
ceux
qui
ont
convoite
choses
illicites,
ceux
qui
se
sont
mutinez
contre
Dieu,
combien,
di-ie,
que
ceux
la
ayent
eu
un
iuste
salaire
de
leurs
malefices,
si
est-ce
qu'ils
nous
ont
servi,
et
Dieu
veut
que
nous
prenions
instruction
des
chastimens
qui
leur
sont
advenus.
Et
de
faict,
sainct
Paul
le
declare,
en
disant
que
le
tout
est
escrit
pour
nostre
admonition:
comme
s'il
disoit,
C'estoit
bien
assez
que
Dieu
les
eust
punis
quant
a
eux:
et
l'Escriture
saincte
de
quoy
sert-elle
ce
n'est
point
pour
eux.
Ils
sont
trespassez:
mais
Dieu
a
voulu
que
ceste
doctrine
nous
fust
utile.
Or
sainct
Paul
presuppose
ce
qu'il
dit
en
l'autre
passage,
que
Dieu
n'a
point
voulu
donner
du
passe-temps
inutile
aux
hommes,
quand
il
a
escrit
sa
Loy,
et
a
recite
ce
qui
estoit
advenu
au
peuple:
mais
il
dit
a
Timothee,
Toute
l'Escriture
est
utile
pour
doctrine,
pour
instruction,
pour
reprehension,
afin
que
l'homme
de
Dieu
soit
rendu
parfait.
Puis
donc
qu'il
n'y
a
rien
de
superflu
ni
vain
en
la
Loy,
et
que
le
tout
est
applicque
a
nostre
edification,
et
que
Dieu
veut
que
nous
recevions
profit,
maintenant
ne
dirons-nous
pas
que
tout
ce
qui
est
la
contenu,
nous
doit
servir
comme
de
peinture,
afin
que
nous
comprenions
ce
qui
nous
a
este
remonstre
par
ci
devant:
Quand
donc
nous
voyons
que
les
paillardises
ont
este
punies
si
griefvement,
notons
bien
que
Dieu
est
tousiours
semblable
a
soy,
qu'il
ne
varie
point,
et
qu'auiourduy
encores
il
monstrera
que
ce
vice
la
luy
desplaist,
et
qu'il
ne
le
peut
souffrir.
Quand
nous
voyons
que
la
cupidite
meschante
du
peuple
a
este
si
griefvement
punie,
que
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