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et
sont
du
tout
rebelles
a
Dieu.
Combien
donc
que
nous
ne.
soyons
rien
en
comparaison
d'eux,
ne
doutons
pas
que
Dieu
ne
nous
avoue,
et
qu'il
n'habite
au
milieu
de
nous.
Du
temps
que
S.
Luc
descrit
yci
on
faisoit
les
sacrifices
au
Temple
comme
auparavant,
et
le
Sacrificateur
estoit
la
avec
une
grande
dignite:
il
estoit
la
en
son
pontificat.
Il
y
avoit
aussi
bien
l'ordre
commun
qui
avoit
grand
lustre,
tellement
qu'il
sembloit
que
Dieu
fust
attache
a
ce
peupie-la.
Or
ie
sainct
Esprit
n'a
este
que
sur
une
maison,
voire
sur
une
chambre
ou
estoyent
enclos
les
disciples,
comme
povres
gens
effrayez,
comme
povres
agneaux
tremblans,
se
voyans
environnez
des
loups.
Il
sembloit
bien
que
la
condition
de
telles
gens
fust
miserable:
mais
voyla
cependant
le
sainct
Esprit
qui
apparoist
a
ceste
petite
compagnie.
Ainsi
donc
auiourd'huy,
combien
que
nous
soyons
contemptibles
au
monde,
et
que
nous
ne
facions
pas
un
grand
peuple,
toutesfois
ne
doutons
pas
que
le
Fils
de
Dieu
ne
desploye
la
vertu
de
son
sainct
Esprit
sur
nous,
qu'il
ne
nous
face
sentir
ses
graces,
entant
que
besoin
sera:
et
contentons
nous
de
ce
bien
inestimable,
tellement
que
nous
ne
portions
point
d'envie
a
la
prosperite
des
meschans
et
ennemis
de
Dieu:
qu'il
ne
nous
face
point
mal
d'estre
reiettez
du
monde,
et
qu'on
nous
tiene
comme
membres
pourris:
que
ce
nous
soit
tout
un,
moyennant
que
nous
demeurions
conioints
ensemble,
voire
en
ceste
union
que
nous
avons
par
le
moyen
de
l'Evangile,
et
par
le
moyen
de
Iesus
Christ,
lequel
est
la
fontaine
de
tout
bien
et
de
vie
et
lequel
ha
en
soy
toute
perfection
de
ioye.
Or
nous-nous
prosternerons
devant
la
maieste
de
nostre
bon
Dieu
etc.1)
TROISIEME
SERMON,
AUQUEL
EST
EXPOSEE
LA
PREMIERE
HARANGUE
QUE
FAIT
S.
PIERRE
APRES
LA
DESCENTE
DU
S.
ESPRIT
SUR
LUY
ET
LES
AUTRES
APOSTRES.
ACTES
Ch.
IL
13.
Les
autres
se
mocquans
disoyent,
Ceux-ci
sont
pleins
de
moust.
14.
Mais
Pierre
estant
avec
les
onze,
esleva
sa
voix
et
leur
dit,
Hommes
Iuifs
et
vous
tous
qui
habiter
en
Ierusalem,
ce
vous
soit
notoire
et
prestes
l'aureille
a
mes
parolles
:
15.
Gar
ceux-ci
ne
sont
pas
yvres
comme
vous
cuider,
veu
qu'il
est
la
tierce
heure
du
iour.
16.
Mais
c'est
ce
qui
a
este
dit
par
le
Prophete
Ioel,
ll.
Et
adviendra
es
derniers
iours,
dit
Dieu,
que
Respandray
de
mon
Esprit
sur
toute
chair:
et
vos
fils
et
vos
filles
prophetizeront,
et
vos
iouvenceaux
verront
visions,
et
vos
vieillars
songeront
songes.
Ce
que
S.
Luc
a
recite
au
commencement
de
ce
passage
est
un
exemple
bien
notable
de
la
malice
et
ingratitude
des
hommes.
Voyla
les
Apostres
O
Le
sermon
qui
suivait
celui-ci
et
qui
portait
sur
les
versets
5
a
12
ria
pas
ete
conserves
comme
nous
Vapprend
une
note
imprimee
a
la
page
399
de
V
ancienne
edition,
laquelle
cependant
nomme
celui
qui
va
suivre
le
Second.
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