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mast
indignes
de
cognoistre
ce
qui
estoit
bon.
Pourquoy
donc?
Il
respond
qu'en
voyant
qu'il
ne
profiteroit
rien,
il
n'a
pas
voulu
nuyre.
A
quoy
ie
replique,
que
si
Herode
et
Pilate
eussent
este
dignes
d'ouir,
la
doctrine
du
Fils
de
Dieu
ne
leur
eust
pas
este
inutile,
mais
y
eussent
profite.
Voyla
donc
une
contradiction
manifeste.
Au
reste
on
sait
quel
auditeur
estoit
Herode,
ayant
resolu
de
se
moquer
seulement.
On
sait
aussi
que
Pilate
en
disant,
Qu'est-ce
que
verite?
dedaigne
fierement
nostre
Seigneur
Iesus
Christ,
de
ce
qu'il
luy
sembloit
qu'il
Testimoit
ignorant.
Encore
n'est-ce
pas
le
principal:
car
il
est
certain
que
nostre
Seigneur
Iesus
s'est
teu
pour
lors,
a
fin
d'accomplir
ce
qui
estoit
predit
de
luy
par
Isaie:
II
n'a
point
ouvert
sa
bouche,
il
a
este
mene
a
la
boucherie
comme
un
mouton,
et
n'a
sonne
mot
(Is.
53,
7).
Et
de
faict,
il
faloit
bien
qu'il
souffrist
condamnation
a
bouche
close,
a
fin
de
nous
donner
matiere
de
nous
glorifier.
Si
est-ce
qu'il
nous
doit
souvenir
ce
pendant
du
dire
de
sainct
Paul,
Que
Iesus
Christ
a
rendu
bonne
confession
sous
Ponce
Pilate
(1.
Tim.
6,
13),
afin
de
nous
donner
exemple,
tellement
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que
si
nous
le
renions,
il
nous
reniera.
Parquoy
ce
brouillon
pervertit
tout
en
appliquant
le
passage
de
Salomon,
a
vouloir
monstrer
que
Iesus
Christ
a
enseveli
le
tesmoignage
de
l'Evangile.
Autant
en
est-il
de
ce
qu'il
adiouste,
Que
Iesus
Christ
n'a
point
respondu
a
ceux
qui
luy
demandoient
en
quelle
authorite
il
avoit
chasse
les
marchans
hors
du
temple
(Iean
2,
18).
Item,
a
ceux
qui
amenoyent
la
femme
surprise
en
adultere
(Ib.
8,
6).
Comme
si
nous
disions
que
les
langues
des
Chrestiens
doivent
tousiours
resonner
comme
cliquets
de
moulin.
Il
s'efforce
bien
de
nous
diffamer
par
telle
calomnie:
mais
nous
en
serons
assez
absous
par
noz
escrits.
Mesme
en
la
conclusion
qu'il
fait,
Qu'il
ne
faut
point
donner
ce
qui
est
sainct
aux
chiens,
ni
ietter
les
perles
devant
les
pourceaux
(Matth.
7,
6),
que
dit-il
autre
chose,
sinon
ce
qu'on
trouvera
tant
de
fois
declare
en
mes
livres
?
ausquels
ie
renvoye
les
Lecteurs,
afin
de
ne
les
point
fascher
de
langage
superflu.
En
voulant
expliquer
le
troisieme
poinct
qu'il
avoit
propose,
il
defend
que
nul
n'ait
a
s'ingerer
de
soy-mesme
a
prescher,
sinon
qu'il
soit
appelle.
Il
ne
dit
rien
qu'on
ne
puisse
asses
apprendre
par
mes
escrits,
voire
et
un
peu
mieux,
ce
croy-ie,
que
luy
ne
ses
semblables
ne
pourroyent
enseigner
de
leur
vie.
Il
faut
donc
pour
exercer
l'office
de
prescheur
y
estre
deuement
ordonne.
Il
n'y
a
nul
qui
le
nie.
Et
toutefois
pour
prouver
une
chose
toute
claire
et
qui
n'est
point
en
debat,
encore
ne
se
peut-il
tenir
de
falsifier
les
passages
de
l'Escriture
qu'il
allegue:
et
ne
fust-ce
que
celuy
du
seizieme
des
Actes,
ou
il
est
dit
que
sainct
Paul
a
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