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trop
certaines:
car
si
nous
paillardons
le
temple
de
Dieu
est
viole.
Cela
a
este
de
tout
temps,
mais
auiourd'huy
il
est
plus
declare
que
iamais.
Quand
nous
voudrons
avoir
la
paillardise
en
horreur,
il
nous
faut
venir
a
ce
principe,
Que
nos
corps
sont
temples
du
S.
Esprit.
Celuy
donc
qui
se
mesle
en
telle
pollution,
il
dechasse
Dieu
et
le
bannit
de
soy,
et
prophane
le
temple
auquel
sa
maieste
reside.
Cela
nous
est
bien
commun
avec
les
Peres
anciens,
comme
i'ay
dit:
mais
ils
n'en
ont
point
eu
revelation
si
claire
comme
nous
l'avons
en
l'Evangile:
car
ils
n'ont
pas
cognu
qu'ils
estoyent
membres
de
nostre
Seigneur
Iesus
Christ.
Ils
ont
bien
sceu
que
le
Mediateur
qui
devoit
estre
envoye,
estoit
chef
de
toute
l'Eglise:
ils
ont,
di-ie,
cognu
cela
comme
en
nuee:
mais
auiourd'huy
nous
scavons
que
le
Fils
unique
de
Dieu
a
vestu
nostre
chair
et
nostre
nature,
afin
que
nous
ayons
fraternite
avec
luy
:
et
qui
plus
est,
que
par
une
saincte
union
et
secrete,
laquelle
nous
ne
comprenons
point
selon
nostre
sens
naturel,
nous
bomraes
participans
de
la
substance,
qu'il
est
nostre
nourriture
et
que
nous
avons
une
vie
commune
avec
luy.
Quand
donc
toutes
ces
choses
nous
sont
preschees,
cuidons
nous
eschapper
la
main
de
Dieu,
apres
nous
estre
iouez
si
vileinement
de
luy?
et
mesmement
veu
qu'il
nous
a
supportez
beaucoup
plus
que
n'ont
pas
este
ceux
dont
parle
Moyse,
et
que
S.
Paul
aussi
allegue.
Ceux
la
ont
este
exterminez.
Voire,
mais
c'est
ce
que
Dieu
reserve
a
celuy
qui
auiourd'huy
demeurera
obstine
en
son
mal,
veu
qu'il
se
mocque
pleinement
de
Dieu,
et
souille
entant
qu'en
luy
est
le
sang
de
nostre
Seigneur
Iesus
Christ,
par
lequel
il
avoit
este
nettoye,
et
le
met
en
la
fange
et
en
la
puantise,
(comme
feroit
un
pourceau)
ne
faisant
nul
scrupule
de
polluer
le
temple
de
Dieu,
et
deschirer
le
corps
de
nostre
Seigneur
Iesus
Christ
par
pieces.
Celuy
donc
qui
auiourd'huy
s'adonne
a
tels
outrages,
pourra-il
demeurer
impuni?
Voyla
comment
nous
devons
pratiquer
ceste
doctrine,
quand
S.
Paul
dit
que
l'histoire
que
Moyse
recite,
nous
est
un
miroir
pour
nous
faire
contempler
que
les
paillars
ne
demeureront
point
impunis
devant
le
Iuge
celeste.
Et
que
si
auiourd'huy
la
vengence
ne
s'accomplit,
ce
n'est
pas
que
nous
en
ayons
meilleur
marche.
Il
vaudroit
beaucoup
mieux
que
les
corps
souflrissent,
et
fussent
menez
dix
fois
au
gibbet
que
de
se
trouver
en
la
presence
de
Dieu
en
telle
sorte
qu'il
faudra
que
vienent
ceux
qui
seront
demeurez
obstinez
et
endurcis
en
leur
mal.
Voyla
quant
a
un
item.
Et
de
la
aussi
nous
avons
a
recueillir
qu'on
ne
peut
pas
accuser
Dieu
de
rigueur
excessive,
quand
il
a
extermine
vingt
et
quatre
mille
hommes
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