26:62
nous
fortifiera
contre
toutes
tentations:
que
nous
ne
doutions
point
aussi,
qu'il
n'ait
le
soin
de
nous
pour
ceste
vie
caduque.
Et
si
les
hommes
ne
demandent
sinon
a
nous
exterminer,
remettons-nous
en
sa
protection,
attendons
qu'il
nous
sauve,
et
qu'il
nous
garantisse:
et
il
n'y
ha
nulle
doute,
que
s'il
a
une
fois
desploye
son
bras
fort
anciennement,
pour
secourir
le
peuple
d'Israel:
qu'auiourd'huy
sa
vertu
n'est
point
amoindrie,
sa
bonte
aussi
n'est
pas
diminuee
non
plus.
Voila
comme
nous
serons
asseurez
et
en
la
vie
et
en
la
mort,
et
selon
le
corps
et
selon
l'ame,
quand
nostre
Seigneur
sera
prest
pour
nous
secourir.
Mais
sans
cela,
il
faut
que
nous
soyons
plus
qu'esperdus.
Advisons
donc
pour
faire
nostre
profit
de
ceste
doctrine,
de
nous
demettre
de
tout
orgueil
et
de
toute
folle
presomption,
que
nostre
appuy
soit
en
Dieu
seul,
et
que
nous
apprenions
de
nous
exercer
en
ses
promesses,
et
soir
et
matin,
et
en
refrechir
la
memoire,
afin
que
par
ce
moyen
nous
soyons
armez
contre
toutes
tentations.
Quand
le
diable
nous
viendra
assaillir,
qu'il
ne
nous
trouve
point
deeproveus:
mais
que
nous
ayons
dequoy
luy
resister.
Et
que
pour
ce
faire
nous
ayons
la
parolle
de
Dieu:
que
quand
nous
en
serons
armez,
nous
aurons
un
assez
bon
equipage
pour
repousser
Satan,
et
tout
ce
qu'il
pourra
machiner
contre
nous.
Et
voila
pourquoy
d'autant
plus
nous
faut-il
estre
vigilans
a
escouter
ceste
doctrine.
LE
DEUXIEME
SERMON
SUR
LE
CHAP.
III.
V.
12-22.
DU
MBECEEDI
8E
DE
MAY
1555.
Ici
Moyse
continue
son
propos,
pour
monstrer
au
peuple
d'Israel
les
grands
biens
que
Dieu
luy
avoit
fait,
outre
son
esperance.
Car
comme
nous
avons
declare
ci
dessus,
le
royaume
de
Basan,
et
le
royaume
d'Hesebon
estoyent
comme
un
surcrois,
outre
ce
qui
avoit
este
promis
aux
peres
anciens.
Dieu
donc
s'estoit
la
monstre
liberal
de
superabondant.
Ainsi
il
falloit
que
le
peuple
recogneust
la
grace
de
Dieu
pour
le
magnifier:
comme
aussi
c'est
l'intention
de
Moyse.
Au
reste,
afin
que
le
peuple
ne
pense
point
avoir
acquis
et
conqueste
ce
pays-la
en
sa
main
ni
par
sa
force,
il
luy
est
declare
qu'il
a
bien
fallu
que
Dieu
le
conduist,
attendu
que
leurs
ennemis
estoyent
beaucoup
plus
robustes,
comme
il
est
parle
ici
de
leur
stature,
et
mesmes
la
terre
est
nommee
des
geans,
comme
un
memorial,
afin
que
le
peuple
cognoisse
qu'il
ne
pouvoit
pas
en
venir
a
bout,
si
Dieu
ne
l'eust
gouverne.
Et
ainsi
le
tout
se
doit
rapporter
a
ceste
fin-la,
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