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crainte.
D'autre
coste
que
nous
soyons
instruits
et
sollicitez
pour
venir
a,
luy,
et
cercher
en
luy
tout
bien
et
tout
ce
qui
appartient
a
nostre
salut.
Nous
voyons
donc
que
non
sans
cause
Moyse
appelle,
Loy
ou
doctrine,
le
recit
qu'il
fait
des
choses
advenues:
pource
que
le
peuple
par
ce
moyen
doit
estre
conduit
a
Dieu-
et
doit
estre
edifie
en
bien.
Et
ainsi
notons
quand
nous
lisons
les
histoires
sainctes,
que
ce
n'est
pas
pour
savoir
seulement
ce
qui
a
este
fait,
afin
que
nous
en
sachions
parler:
mais
la
nous
devons
contempler
la
grace
de
Dieu
sur
ses
fideles,
quand
il
les
a
delivrez:
nous
devons
aussi
cognoistre
comme
il
a
exerce
les
siens
en
patience,
comme
il
les
a
fait
passer
par
beaucoup
d'afflictions,
afin
que
leur
foy
fust
esprouvee:
apres,
comme
iamais
il
ne
les
a
abandonnez
au
besoin
et
a
la
necessite
extreme:
nous
devons
considerer
les
iugemens
qu'il
a
faits,
chastiant
ceux
qui
avoyent
failli,
et
qui
avoyent
transgresse
sa
volonte.
Quand
nous
avons
ce
regard-la
et
une
telle
discretion,
les
histoires
nous
seront
comme
doctrine:
car
nous
en
serons
mieux
asseurez,
que
si
Dieu
nous
declairoit
simplement
ce
qu'il
requiert
de
nous,
et
ce
qui
est
de
nostre
office.
Voila
donc
ce
que
nous
avons
a
retenir,
et
ce
nous
sera
un
bon
preparatif
pour
les
choses
qui
sensuivront.
Car
autrement
on
penseroit
que
ceci
nous
seroit
inutile,
de
savoir
que
Moyse
a
eleu
gens
pour
gouverner
le
peuple,
que
le
peuple
d'autre
coste
n'a
point
suyvi
ce
que
Dieu
luy
commandoit,
de
poursuyvre
ses
ennemis,
et
choses
semblables.
Et
de
quoy
cela
nous
appartient
il?
dirons-nous.
Mais
pource
que
nous
sommes
admonestez
que
tout
cela
concerne
nostre
instruction:
il
faut
l'appliquer
a
tel
usage
qu'il
n'y
ait
rien
oisif,
cognoissant
que
Dieu
a
procure
nostre
salut,
quand
il
nous
a
mis
comme
en
peinture
les
choses
qui
auiourd'huy
nous
appartiennent,
et
qui
peuvent
estre
appropriees
a
nostre
instruction.
En
ce
qu'il
est
dit:
Que
c'est
assez
que
le
peuple
ait
demeure
en
la
montagne
d?
Horeb
quelque
temps.
En
cela
voyons
nous
que
Dieu
n'a
point
voulu
retirer
les
enfans
d'Israel
de
la
servitude
d'Egypte,
pour
leur
mettre
la
bride
sur
le
col,
afin
qu'ils
allassent
ou
bon
leur
sembleroit,
mais
il
a
voulu
estre
leur
gouverneur
perpetuel.
Et
voyla
qui
nous
doit
bien
servir:
car
nous
avons
un
tesmoignage,
qife
quand
Dieu
nous
recoit
pour
son
peuple,
que
ce
n'est
point
pour
un
iour
ne
pour
deux
tant
seulement:
mais
qu'il
veut
avoir
un
soin
perpetuel
de
nous
iusques
en
la
fin:
qu'il
ne
nous
veut
point
laisser
au
milieu
du
chemin:
mais
qu'il
veut
continuer
a
nous
conduire,
iusques
a
ce
que
nous
soyons
venus
a
nostre
droit
but.
Et
c'est
une
doctrine
bien
utile:
car
que
seroit-ce
si
Dieu
pour
un
coup
nous
bailloit
sa
Loy,
et
qu'il
nous
mist
en
bon
train,
et
qu'il
nous
laissast
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