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SERMON
I.
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vre
clos
et
cachete:
et
que
si
on
le
presente
aux
gens
savans,
ils
diront:
Ce
ne
sont
pas
lettres
ouvertes,
il
y
a
un
cachet
dessus,
ie
ne
puis
pas
dire
ce
qui
est
la
dedans.
Si
on
la
persentoit
a
des
idiots
et
gens
non
lettrez,
ils
diront:
Nous
ne
sommes
pas
clercs,
et
n'avons
point
este
a
l'escole,
nous
ne
saurions
lire.
Voila
comme
Dieu
punit
tous
ceux
qui
cheminent
en
leur
brutalite,
et
ne
se
veulent
iamais
ranger
a
luy.
Il
est
vray
que
pour
un
temps
il
nous
supporte,
et
(comme
desia
i'ay
dit)
encores
que
nous
soyons
dignes
d'estre
retranchez
de
sa
maison,
d'estre
privez
de
sa
verite,
qu'il
nous
devroit
bailler
entre
les
mains
de
Sathan,
afin
qu'il
nous
aveuglast
de
mensonges,
et
que
nous
en
fussions
empoisonnez:
tant
y
a
que
nostre
Dieu
ayant
pitie
de
nous,
encores
essaye
s'il
nous
pourra
gagner
a
soy.
Mais
si
a
la
longue
nous
persistons
tousiours
a
reietter
la
bonne
doctrine,
et
que
nous
ne
profitions
non
plus
au
bout
de
l'an
que
le
premier
iour,
il
faudra
que
ceste
menace
s'accomplisse
sur
nous,
c'est:
Que
n<>us
Pr
e"
nions
l'Escriture
saincte
entre
les
mains,
et
qu'elle
nous
soit
preschee,
toutesfois
que
nous
n'y
entendrons
rien,
encore
que
nous
soyons
bien
subtils.
Et
quand
les
gens
idiots
diront:
Ie
ne
say
que
c'est,
que
les
plus
savans
et
plus
aigus
ayent
cela
comme
des
lettres
closes
et
cachettees.
Craignons
donc
une
telle
menace,
et
que
la
clarte
ne
nous
soit
convertie
en
tenebres,
et
retenons
ceste
opportunite
que
Dieu
auiourd'huy
nous
presente,
que
nous
puissions
faire
nostre
profit
d'un
tel
bien
quand
il
continue
ainsi
de
parler
a
nous.
Or
il
est
vray
que
ce
qui
est
ici
contenu,
a
este
dit
au
peuple
d'Israel,
et
luy
a
peu
profiter
pour
son
temps
:
mais
auiourd'huy
il
nous
appartient,
et
ce
nous
est
un
thresor
commun
duquel
Dieu
veut
que
nous
soyons
participans.
Car
(comme
nous
verrons)
la
Loy
n'a
pas
este
seulement
donnee
comme
une
reigle
de
bien
vivre:
mais
elle
est
fondee
sur
l'alliance
que
Dieu
avoit
faite
avec
Abraham,
et
avec
son
lignage.
Et
en
vertu
de
ceste
alliance-la,
nous
sommes
heritiers
du
royaume
celeste,
comme
S.
Paul
le
monstre.
Et
pour
cercher
nostre
salut
il
nous
faut
venir
a
ceste
promesse
qui
a
este
donnee
a
nostre
pere
Abraham:
et
que
nous
soyons
son
lignage
spirituel,
pour
estre
domestiques
de
l'Eglise
de
Dieu,
pour
estre
membres
de
nostre
Seigneur
Iesus
Christ.
Par
cela
donc
nous
voyons,
que
ceste
doctrine
n'a
pas
servi
seulement
iusques
a
la
venue
du
Fils
de
Dieu:
mais
qu'elle
nous
est
utile,
et
sera
iusques
a
la
fin
du
monde.
Car
c'est
un
bastiment
qui
est
fonde
sur
ceste
alliance
eternelle,
de
laquelle
(comme
i'ay
dit)
nostre
salut
procede,
comme
de
sa
vraye
source.
Au
reste
notons,
quand
Dieu
parlera
d'oresenavant
aux
Iuifs,
que
cela
s'addresse
a
nous:
voire,
et
qu'il
nous
le
faut
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