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A
UN
HOLANDOIS.
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qu'il
y
ait
quelque
similitude
avec
l'or
et
argent
et
autre
artifice
humain
(Act.
17,
24.
29).
Voyla
donc
une
faussete
trop
vilaine.
Et
de
fait,
si
le
service
exterieur
ne
convenoit
point
a
Dieu,
ce
seroit
en
vain
que
sainct
Paul
defendroit
de
s'aeoupler
sous
un
mesme
joug
avec
les
incredules
(2.
Cor.
6,
14).
Mesme
en
confermant
ceste
sentence,
puis
qu'il
adiouste
ces
mots,
qu'il
n'y
a
nul
accord
entre
le
temple
de
Dieu
et
les
idoles,
et
puis
que
les
fideles
sont
temples
de
Dieu,
qu'ils
doivent
estre
separez
de
toute
pollution,
il
decide
clairement
ceste
matiere.
Car
qu'il
ne
parle
point
de
l'idolatrie
spirituelle,
mais
aussi
exterieure,
il
appert
par
la
conclusion
qu'il
met,
que
les
fideles
se
doivent
purger
de
toute
pollution
tant
de
chair
que
d'esprit
(2.
Cor.
7,
1).
Et
aussi
il
est
tout
notoire
que
les
Corinthiens
n'estoyent
pas
idolatres
en
cuidant
faire
[page
3
7]
service
a
Dieu:
mais
que
pour
complaire
au
monde
ils
se
donnoyent
liberte
de
faire
bonne
mine,
et
d'accompagner
les
Payens
a
leurs
sacrifices.
Bref,
ils
eussent
bien
voulu
iouir
du
privilege
que
se
donne
ce
gaudisseur.
Sainct
Paul
au
contraire
leur
denonce
que
s'ils
souillent
seulement
leurs
corps
en
idolatrie,
ils
ne
sont
pas
dignes
d'estre
reputez
enfans
de
Dieu
(1.
Cor.
5,
l
l
)
,
comme
en
l'autre
passage
il
les
racle
et
efface
du
reng
de
ceux
qui
doivent
posseder
le
Royaume
des
cieux
(1.
Cor.
6,
9).
Car
on
peut
recueillir
de
toute
la
procedure,
que
les
Corinthiens
n'estoyent
pas
induits
a
idolatrer
par
superstition:
mais
seulement
pour
nourrir
amitie
avec
les
gens
du
monde.
D'alleguer
ce
que
dit
sainct
Paul,
que
tout
est
pur
a
celuy
qui
est
pur
(Tite
1,
15)
:
Item,
que
rien
n'est
souille
de
soy,
sinon
a
celuy
qui
le
pense
ainsi
(Rom.
14,
14),
c'est
bien
tirer
ces
passages
par
les
cheveux.
Car
au
premier
sainct
Paul
remonstre
qu'il
n'y
a
auiourd'huy
nulle
viande
impure,
d'autant
que
nous
sommes
affranchis
de
la
Loy.
Au
second
il
declare
que
ceux
qui
discernent
encores
entre
les
viandes
selon
la
Loy
de
Moyse,
se
privent
du
benefice
de
Dieu,
et
de
la
liberte
qui
leur
est
donnee,
par
leur
propre
scrupule,
qui
procede
d'erreur
et
d'ignorance.
S'ensuit-il
de
cela,
qu'il
n'y
ait
nulle
souilleure
en
celuy
qui
fait
semblant
de
transporter
a
une
idole
la
reverence
qu'il
doit
a
Dieu?
Mais
voyons
un
peu
comment
cest
habile
homme
s'aquitte
a
respondre
a
ces
argumens.
Pour
monstrer
que
sainct
Paul
ne
condamne
point
l'idolatrie
exterieure,
il
recite
ce
qui
est
escrit
en
la
mesme
Epistre:
Touchant
les
oblations
qu'on
fait
[page
38]
aux
idoles,
nous
savons
que
l'idole
n'est
rien
au
monde,
et
qu'il
n'y
a
qu'un
seul
Dieu,
etc.
(1.
Cor.
8,
4)
mais
il
n'y
a
point
science
en
tous.
Ci
dessus
il
fait
ses
fanfares
en
s'escriant:
Voici
merveille,
tous
ne
savent-ils
pas
bien
qu'il
y
a
un
seul
Dieu?
Ie
pense
que
les
Iuifs
l'ont
seu:
et
auiourd'huy
il
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