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luy
faisoit
Corneille
le
Centenier,
pource
qu'elle
venoit
de
devotion
(Act.
10,
26),
laquelle
devoit
estre
reservee
a
Dieu,
il
monstre
asses
que
le
service
exterieur
est
autant
requis
entre
nous
qu'il
estoit
entre
les
Iuifs.
Et
de
fait,
si
s'agenouiller
n'emportoit
rien,
les
(page
3
5]
fideles
eussent
use
de
bastelerie,
et
se
fussent
moques
de
Dieu,
usant
d'une
telle
ceremonie
en
le
priant:
comme
sainct
Paul
le
testifie
de
soy
(Eph.
3,
14):
et
que
sainct
Luc
le
recite
de
luy
et
de
tous
les
Pasteurs
d'Ephese
(Act.
20,
36).
Mesme
nostre
Seigneur
Iesus
nous
auroit
abuse
en
nous
donnant
tel
exemple
(Luc.
22,
41).
Mais
cest
estourdi
s'enveloppe
tousiours
en
son
erreur,
de
comprendre
en
confus
toutes
ceremonies
sous
celles
qui
ont
este
donnees
seulement
pour
les
Iuifs.
Or
si
on
recevoit
une
telle
resverie
il
seroit
aussi
bien
licite
auiourd'huy
de
sacrifier
des
veaux
et
moutons
qu'il
fut
iamais.
Qui
pis
est,
il
seroit
libre
de
faire
tels
sacrifices
devant
toutes
statues
et
idoles.
Pour
conclure
sus
l'article
de
la
circoncision
de
Timothee,
ie
di:
Combien
que
plusieurs
s'abusassent
pour
leur
rudesse
en
l'observation
des
ceremonies,
que
sainct
Paul
a
peu
circoncir
le
fils
d'un
luis,
a
fin
de
luy
donner
acces
a
sa
nation.
Ie
di
quand
et
quand
que
sainct
Paul
ne
condamne
point
les
Galates
en
l'acte
exterieur,
lequel
il
s'est
permis,
mais
en
la
fausse
doctrine
qu'ils
tenoyent
que
la
Circoncision
estoit
requise
et
necessaire
a
salut.
Ie
di
tiercement
qu'il
ne
se
fust
point
donne
une
telle
licence
sous
ombre
de
charite,
si
la
Circoncision
n'eust
este
de
soy
moyenne,
n'emportant
ne
bien
ne
mal.
Mais
ie
luy
demande
pourquoy
il
dissimule
ce
qui
est
escrit
ailleurs,
que
sainct
Paul
a
refuse
de
circoncir
Tite
(G-al.
2,
3),
a
cause
des
faux
freres
qui
s'estoyent
introduits
pour
espier
la
liberte
des
fideles,
et
les
remettre
en
servitude?
Nous
povons
recueillir
de
la
qu'il
estoit
en
la
liberte
de
sainct
Paul
de
circoncir
ou
non,
selon
la
circonstance
du
temps
et
du
lieu.
Et
ainsi
est
renverse
en
un
seul
mot
tout
ce
que
ce
trompeur
a
babille.
[page
36]
Et
ce
qu'il
adiouste
ne
fait
que
descouvrir
son
impiete.
Car
s'il
n'estoit
point
plonge
en
la
puante
secte
des
Libertins,
il
n'attribueroit
point
a
esprit
de
prudence
de
se
tourner
et
contrefaire.
Mais
il
allegue,
puis
que
Dieu
ne
peut
estre
servi
par
la
main
des
hommes:
aussi
ne
peut-il
estre
offense.
A
quoy
ie
respon,
Quand
sainct
Paul
parle
ainsi,
c'est
pour
redarguer
la
folie
des
Payens,
qui
l'adoroyent
sous
figure
et
image
visible:
selon
que
les
mots
y
sont
expres:
C'est
que
Dieu
createur
du
monde,
puis
qu'il
domine
au
ciel
et
en
la
terre,
n'habite
point
en
temples
faits
de
main,
et
n'est
point
servi
de
mains
d'hommes,
comme
s'il
avoit
besoin
de
rien,
veu
qu'il
donne
vie
a
tous:
et
puis
que
nous
sommes
sa
race,
qu'il
ne
faut
estimer
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