10.1:60
ceulx
qui
l'oront,
de
baiser
terre:
quiconques
refusera
de
ce
faire,
tienne
prison
ung
iour
et
une
---
nie
comme
le
adultaire
de
poyenne
semblable
et
aussi
les
aultres
quas,
que
doibt
estre
advises
ce
qui
requierent,
qui
plaise
a
MM.
en
faire
une
declairation
et
il
donne
ordre,
affin
qui
ayent
une
pugnition
publique
et
en
faire
esdit.
Arreste
que
MM.
les
quatre
sindique
se
assemblent
et
demandent
ceux
qui
leurs
plaira,
pour
y
adviser
et
soit
a
lundi
mis
en
advant."
Le
30
Septembre
1555
(fol.
194r):
.Calvin
et
Lullin
de
la
part
du
Consistoire
ont
propose
que
sur
ce
que
par
cy
devant
ia
souventesfois
avoit
este
dict
de
faire
edictz
et
loys
sus
les
palliardises
et
adulteres
et
aultres
blasphemes,
iuremens
et
vices,
on
nen
a
encore
riens
faict,
dont
est
necessaire
dy
adviser
et
proveoir,
affin
que
Dieu
soit
honore.
Le
13
novembre
1556
(fol.
94
v.
1):
Conseil
des
200.
Estant
entrez
les
Srs.
des
deux
cens,
la
priere
faite,
lon
appelle
M.
Calvin
pour
faire
lexhortation,
laquelle
il
a
icy
dbeuement
et
chrestiennement
faite
deslire
en
bonne
conscience
gens
craignans
dieu,
pour
exercer
bonne
iustice
puys
quil
a
pleu
a
Dieu
la
nous
laisser
en
main,
puys
a
fait
exhortation
tochant
a
passer
les
editz
et
loix
quon
regarde
au
nom
de
Dieu
des
vices,
pallardises,
adulteres,
iuremens
et
blasphemes,
qu'ilz
ne
soient
pas
ainsin
nourrys."
.
Fol.
95
I;:
waussi
est
faite
lecteure
suyvant
lexhortation
de
M.
Calvin
et,
pour
prevenir
aux
vices,
des
edictz
coches
sus
les
paillardizes,
adulteres,
iuremens,
blasphemes
et
despitemens
ainsin
quest
contenu
au
papier,
et
estant
mys
en
deliberation
est
arreste
quil
soit
passe
et
receu
ainsin
et
mys
en
general.
Cet
edit
ne
sJest
pas
retrouve.
Henry
(II.
69)
dit:
Vom
Jahre
1556
findet
man
Edicte
von
ihm
aufgeseichnet
sur
les
paillardises
adulteres
blasphemes
etc.
Mais
nous
doutons
fort
qu'il
les
ait
jamais
vus.
Fol.
96
r
;
,,Dimenche
15
novembre.
Conseil
general
.
.
.
.
et
consequemment
les
edictz
sus
les
pallardises,
adulteres,
blasphemes,
iuremens
et
despitemens
de
Dieu.
Et
sur
ce
est
commence
a
opinioner,
assavoir
par
le
lieutenant,
par
le
Sr.
henry
Aulbert
premier
assys,
et
puys
par
le
Sr.
pierre
bonne,
sus
lopinement
duquel
plusieurs
ont
crie
quilz
estoient
de
son
advys,
que
les
editz
des
pallardisps
et
blasphemes
fussent
reveuz
et
non
passez,
comme
trop
rudes:
tellement
que
Messieurs
ont
heu
beaucoub
de
peyne
a
faire
taire
ceux
qui
ainsin
seslevoient
en
crierie
.
.
.
.
Finalement
est
procede
a
opinioner
Mais
quant
aux
edictz
faitz
sus
les
iuremens,
blasphemes,
renuncemens
de
Dieu,
pallardises
et
adultaires,
pource
quilz
semblent
a
aucuns
trop
rudes,
quilz
soient
moderez
et
reveuz
pour
puys
apres
estre
presentez
en
general."
S'il
est
permis
d'en
juger
par
le
silence
que
les
proces-verbaux
suivants
gardent
sur
ce
sujet,
la
matiere
ne
fut
plus
remise
en
discussion
et
la
legislation
en
resta
au
statu
quo.
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