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prit.
Tant
y
a
qu'il
ne
nous
faut
point
arrester
ici
bas:
mais
ii
faut
que
nostre
foy
s'esleve
en
haut.
Mais
les
Papistes
ont
en
lieu
de
cela
imagine
leur
charme,
il
leur
semble
que
le
pain
ne
peut
plus
estre
sinon
le
corps
de
Iesus
Christ.
Or
quand
on
aura
ici
apporte
du
pain
cependant
que
nous
faisons
la
Cene,
il
nous
sera
comme
un
gage
du
corps
de
Iesus
Christ,
voire,
entant
que
nous
le
recevons.
Cependant
il
pourra
advenir
que
on
en
remportera
la
moitie
en
la
maison,
on
en
donnera
a
un
petit
enfant,
on
en
donnera
a
qui
on
voudra,
quelqu'un
en
mangera
sans
y
penser.
Si
on
dit,
Ho,
comment?
c'est
le
pain
de
la
Cene.
Non
est.
Ce
n'est
plus
le
pain
de
la
Cene.
Cependant
que
nous
sommes
en
l'acte,
ce
pain
la
sera
dedie
a
un
usage
particulier.
Car
nous
oyons
les
promesses
qui
nous
sont
ici
dites,
Voyci
mon
corps
qui
est
livre
pour
vous:
Voyci
mon
sang
qui
est
espandu
pour
vostre
redemption.
Cependant
donc
que
nous
oyons
de
la
bouche
de
Iesus
Christ
une
telle
sentence,
et
que
nous
recevons
le
pain
qu'il
nous
donne
pour
signe,
en
tesmoignage
que
nous
sommes
nourris
de
son
corps
et
de
son
sang,
voyla
comme
le
pain
est
sanctifie.
Et
c'est
la
vraye
consecration.
Or
les
Papistes
diront
bien,
on
consacre.
Et
qu'est-ce
a
dire?
Ils
ont
comme
un
charme
de
sorciers
en
leur
Messe
et
en
leur
Baptesme:
et
ils
sont
vrais
sorciers
en
tout
ce
qu'ils
cuident
consacrer:
ils
ne
font
que
polluer
et
le
pain
et
le
vin
et
l'eau.
Car
quand
ils
soufflent
la
dessus,
ils
font
des
enchantemens
diaboliques,
qui
tendent
tout
au
contraire
de
l'intention
de
Iesus
Christ.
Car
les
signes
qui
doyvent
servir
a
nostre
foy,
sont
vrayement
consacrez
par
la
parole
de
Dieu,
quand
elle
s'adresse
a
nous,
et
que
nous
la
recevons,
et
que
suyvant
cela
nous
mangeons
de
ce
que
nostre
Seigneur
Iesus
Christ
nous
a
institue.
Voyla
donc
en
quoy
les
Papistes
8'abusent.
Ainsi
quand
les
Peres
qui
ont
vescu
sous
l'ancien
Testament,
ont
beu
de
l'eau
qui
sortoit
du
rocher,
ils
ont
eu
un
Sacrement,
et
les
asnes
et
les
boeufs
n'en
ont
point
eu.
Il
est
vcay:
car
aussi
la
Parole
ne
s'adresse
point
la.
Si
Dieu
a
donne
a
boire
aux
boeufs
et
aux
asnes,
ce
n'est
pas
a
dire
pourtant
qu'ils
fussent
capables
du
bien
spirituel.
Ce
sont
bestes
brutes,
qui
ne
sont
point
creees
pour
la
vie
eternelle.
Dieu
donc
ne
leur
a
point
adresse
ce
signe,
comme
il
l'a
fait
a
ceux
qui
estoit
de
son
peuple.
Quand
d'une
coupe
de
ble
on
en
aura
fait
du
pain
en
la
maison,
on
en
donnera
bien
une
piece
a
un
chien,
et
cependant
de
mesme
pain
on
en
recevra
la
Cene,
quand
on
feroit
la
Cene
en
pain
commun
:
comme
elle
se
devroit
faire,
et
c'est
son
vray
usage,
car
il
n'y
a
que
superstition
et
sottise
d'avoir
des
oublies,
et
les
hommes
s'amusent
volontiers
a
des
badinages,
et
on
en
voit
beaucoup
qui
y
sont
obstinez:
mais
il
faut
pour
supporter
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