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nostre
Seigneur
Iesus
Christ
nous
avons
desia
comme
la
vie
celeste
qui
nous
est
donnee
(comme
il
est
dit
que
nous
sommes
desia
assis
la
haut
par
esperance,
puis
que
le
Fils
de
Dieu
y
est
entre,
qu'il
est
nostre
chef,
et
que
nous
n'en
pouvons
pas
estre
separez)
ainsi
si
sous
ombre
de
cela
nous
voulions
nous
esgayer,
avisons
bien
a
nous:
car,
comme
i'ay
desia
dit,
il
y
a
ici
un
lien
qui
ne
se
peut
rompre,
par
lequel
Dieu
nous
a
conioints
et
unis
avec
les
Peres,
qui
ont
vescu
du
temps
de
la
Loy:
car
ils
ont
eu
le
Baptesme
comme
nous.
Or
si
nous
voulons
cercher
la
grace
de
Dieu,
ou
estce
que
nous
la
trouverons
mieux
qu'au
Baptesme?
Apres,
quel
gage
est-ce
que
la
saincte
Cene?
Dieu
ne
desploye-il
point
la
tous
les
thresors
de
salut?
Scauroit-il
plus
faire
que
quand
il
nous
monstre
qu'il
nous
donne
nostre
Seigneur
Iesus
Christ
a
ceste
condition
que
tousiours
il
demeure
en
nous
et
que
nous
soyons
permanens
en
luy,
que
nous
ayons
une
vie
commune,
et
que
nous
possedions
tous
ses
biens?
Quand
donc
nous
avons
cela,
et
que
les
Peres
anciens
Tont
eu
avec
nous,
ne
pensons
pas
si
auiourd'huy
nous
polluons
les
choses
sainctes,
et
lesquelles
Dieu
mesmes
a
dediees
tant
a
nostre
salut
qu'a
sa
gloire,
que
cela
demeure
impuni.
Car
voyla
un
sacrilege
partrop
vilain
et
insupportable:
toutesfois
et
quantes
que
les
hommes
se
desbordent
a
mal,
ils
polluent
le
sang
de
nostre
Seigueur
Iesus
Christ,
entant
qu'en
eux
est:
car
l'eau
du
Baptesme
n'est
rien
de
soy,
comme
nous
avons
dit:
mais
elle
nous
mene
au
sang
de
Iesus
Christ.
Apres
nous
foullons
au
pied
le
corps
et
le
sang
de
Iesus
Christ,
et
sommes
coulpables
de
luy
avoir
fait
tous
les
opprobres
et
outrages
qu'il
est
possible
de
dire.
Et
pensons
nous
quand
nons
aurons
este
si
malins,
voire
si
endiablez,
qu'il
y
aura
eu
en
nous
une
impiete
si
vileine,
que
Dieu
mette
cela
en
oubli?
Nenni,
non.
Il
nous
faudra
venir
a
conte.
Et
ainsi
que
nous
pensions
bien
a
ceste
conclusion
que
fait
sainct
Paul,
que
Dieu
n'apoint
pris
plaisir
en
tous
ceux
qui
ont
iouy
d'un
tel
bien.
Il
y
en
a
beaucoup
qui
ont
receu
le
Baptesme,
qui
ont
communique
a
la
Cene
de
nostre
Seigneur
Iesus
Christ,
et
qui
sont
reputez
du
troupeau
de
l'Eglise:
mais
cependant
ils
en
pourront
bien
estre
retranchez
comme
membres
pourris.
Que
faut-il
donc?
Il
est
certain
que
Dieu
nous
a
point
marquez
en
vain
par
le
Baptesme,
pour
dire
que
nous
soyons
ses
enfans.
Mais
quand
nous
avons
commence,
poursuyvons:
et
que
ce
soit
en
i'invoquant,
en
nous
remettant
a
luy,
et
ne
presumant
point
de
nostre
vertu:
et
aussi
en
ne
nous
donnant
point
conge
de
nous
reposer
au
milieu
du
chemin,
comme
si
nous
estions
quittes
pour
avoir
fait
quelque
service
a
Dieu,
que
nous
vivions
et
mourions
a
luy,
et
qu'il
y
ait
une
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