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Or
nous
devons
bien
avoir
une
affection
pareille
qu'Ezechias,
c'est
que
nous
taschions,
entant
qu'en
nous
sera,
que
les
graces
de
Dieu
soyent
cognues
de
tout
le
monde,
encores
qu'elles
nous
appartiennent.
Car
quand
Dieu
fait
du
bien
a
un
chacun
de
nous,
il
ne
faut
pas
que
seulement
en
secret
nous
le
remercions,
nous
sentans
obligez
a
luy,
mais
que
nous
taschions
de
publier
cela,
afin
que
les
autres
soyent
confermez,
et
qu'ils
esperent
en
Dieu,
voyans
une
telle
approbation
de
sa
bonte
envers
ceux
qui
Tinvoquent:
et
aussi
que
la
louange
luy
en
soit
rendue
en
commun:
comme
S.
Paul
dit
que
quand
les
fideles
par
tout
loueront
Dieu
de
ce
qu'il
a
este
delivre,
et
que
ceste
action
de
graces
retentira,
que
cela
sera
cause
que
tousiours
Dieu
le
delivrera
tant
plus,
afin
que
louanges
aussi
luy
soyent
rendues
par
plusieurs.
Il
est
vray
que
souvent
nous
prescherons
les
graces
de
Dieu
telles
que
nous
les
avons
senties,
mais
beaucoup
le
feront
tant
par
ambition
que
par
hypocrisie:
car
faisans
semblant
de
magnifier
le
nom
de
Dieu,
ils
attirent
une
partie
de
la
louange
a,
eux.
Craignons
cela,
et
que
nous
ayons
une
affection
droite
et
pure,
tellement
que
chacun
apprene
de
regarder
a
Dieu,
et
d'y
avoir
son
esperance
du
tout
arrestee:
et
puis,
que
nous
ayons
ce
zele
et
cest
ardeur,
que
toutes
creatures
nous
tienent
compagnie,
quand
il
est
question
de
benir
le
nom
de
Dieu.
Et
au
reste,
quand
Dieu
nous
aura
comme
amortis,
et
qu'il
nous
aura
derechef
vivifie
par
sa
grace,
que
cela
nous
esmeuve
tant
plus
a
le
louer.
Il
est
vray
qu'il
n'y
a
si
petit
bien
qui
ne
merite
aetion
de
graces:
et
quand
nous
appliquerons
tous
nos
sens
a
remercier
Dieu
seulement
de
ce
qu'il
nous
nourrit,
encores
ne
pourrons
nous
pas
nous
acquitter
de
la
centieme
partie
de
nostre
devoir:
mais
si
Dieu
use
d'une
facon
plus
excellente
pour
declarer
sa
faveur
envers
nous,
et
que
les
biens
qu'il
nous
fait
soyent
quasi
admirables
et
incomprehensibles
aux
hommes,
l'obligation
croist
d'autant
plus,
et
y
a
tant
moins
d'excuse,
sinon
qu'alors
nous
soyons
enflammez
de
le
louer
a
plene
bouche,
et
de
prescher
par
tout
sa
bonte
qu'il
nous
a
fait
sentir.
Apres
cela
Ezechias
adiouste,
Que
Dieu
a
iette
derriere
le
dos
ses
pechent.
Yci
il
nous
ramene
a
ce
que
nous
avons
veu
ci
devant,
c'est
ascavoir
que
ce
qu'il
a
endure,
c'estoit
le
payement
qui
luy
appartenoit
pour
ses
fautes:
et
que
maintenant
ce
que
Dieu
luy
est
propice,
c'a
este
d'autant
qu'il
a
cache
et
enseveli
ses
offenses,
lesquelles
luy
avoyent
apporte
tout
le
mal.
Or
ceste
sentence
merite
bien
d'estre
notee:
car
(comme
nous
avons
declare
par
ci
devant)
encores
que
nous
scachions
bien
que
les
adversitez
ne
nous
advienent
pas
de
cas
d'aventure,
mais
que
c'est
la
main
de
Dieu
qui
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