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sans
doute
les
astrologues
qui
conioignent
les
astres
ensemble,
de
travers
ou
de
biays,
pour
leur
faire
donner
les
oeillades
l'un
a
l'autre.
1)
Item,
Iidoni,
qui
signifie
sachant
ou
cognoissant.
Comme
nous
voyons
qu'ilz
preschent
leurs
badinages,
comme
s'il
n'y
avoit
nulle
autre
science
au
monde.
Cependant
nous
voyons
ce
que
Dieu
en
prononce,
et
l'horrible
menace
qu'il
en
fait,
laquelle
doit
bien
faire
dresser
les
cheveux
en
la
teste
a
tous
ceux
qui
le
craignent.
Or,
si
tout
genre
de
divination
est
ainsi
reprouve,
que
sera
ce
de
ceux
qui
se
meslent
[page
50]
de
coniurer
les
espritz
pour
enquerir
dos
choses
secrettes?
Car
on
void
que
c'est
une
sorcellerie
tout
evidente.
Toutesfois,
il
y
en
a
de
si
effrontez,
comme
i'ay
dit,
qu'ilz
attribuent
leurs
cercles
et
autres
enchantementz
a
Salomon
:
et
mesme
ilz
alleguent:
Puis
que
les
espritz
sont
ordonnez
pour
estre
ministres
aux
fideles,
que
il
n'y
a
point
de
mal
de
les
coniurer
pour
nous
en
servir.
Mais
en
quelle
foy
est-ce
qu'ilz
attendent
de
s'en
servir
ainsi,
veu
que
c'est
contre
la
defense
expresse
de
Dieu?
Car
tant
s'en
faut
qu'il
nous
soit
licite
d'user
de
coniurations
secrettes
pour
faire
parler
les
anges
[a
nous,
que
c'est
une
superstition
mal-heureuse
de
les
invoquer
en
quelque
maniere
que
ce
soit.
D'autrepart,
qui
est-ce
qui
leur
a
vendu
ou
loe
les
Diables
pour
estre
leurs
valets?
Car
les
enfans
de
Dieu
les
ont
pour
ennemiz
mortelz,
et
les
doyvent
fuir
et
repousser,
au
lieu
de
cercher
nulle
communication
avec
eux.
Ceux
donc
qui
s'en
veullent
servir
cognoistrons,
en
la
fin
qu'ilz
se
sont
iouez
a
leurs
maistres.2)
Parquoy
concluons,
suyvant
ce
qui
est
prononce
de
Dieu,
que
c'est
un
sacrilege
enorme
et
detestable
que
toute
divination:
car
pour
condamner
autant
qu'il
est
possible
la
rebellion
contre
sa
parolle,
il
l'accompare
a
la
divination
et
idolatrie.
[page
51]
Pourtant,
ce
n'est
point
sans
iuste
raison
que
les
loix
civiles
condamnent
si
fort
les
Mathematiciens.3)
Et
ne
faut
point
dire
que
c'est
1)
ut
quasi
sibi
invicem
annuant.
2)
intelligent,
se
leonem,
ut
dicitur,
tondere
i.
e.
dominis
suis
illudere.
3)
Le
traducteur
ajoute:
Exstat
autem
ea
de
re
Constantii
et
Iuliani
ad
populum
constitutio
in
Codice,
his
verbis:
Nemo
haruspicem
consulat
aut
mathematicum,
nemo
hariolum.
Augurum
et
vatum
prava
confessio
conticescat.
Chaldaei
ac
magi
et
caeteri,
quos
maleficos
ob
facinorum
magnitudinem
vulgus
appellat,
nec
ad
hanc
partem
aliquid
moliantur.
Sileat
omnibus
perpetuo
divinandi
curiositas.
Etenim
supplicio
capitis
ferietur
gladio
ultore
prostratus
quicunque
nostris
iussis
obsequium
denegaverit.
Verba
haec
illorum
sunt
omnia.
Neque
ii
audiendi
sunt
qui
haec
ideo
constituta
esse
affirmant
vel
quia
impostores
arte
abusi
sunt,
vel
quia
odiosum
fuit
imperitis
magorum
nomen.
Non
fuit
Ulpianus
imperitus
aut
rerum
ignarus,
qui
diserte
respondit,
boni
et
innocentis
viri
officio
eum
fungi
qui,
quum
arbiter
familiae
herciscundae
invenerit
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