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moi
sept
mille
hommes,
qui
n'ont
point
courbe
leurs
genoulz
devant
Baal.
Christ
appelle
telles
reliques
ses
ouailles
qui
oient
sa
voix,
et
qui
le
suyvent,
destinees
particulierement
de
Dieu,
non
pour
se
recueillir
hors
de
ceste
maison,
faisans
une
assemblee
a
part,
mais
a
ce
qu'en
icelles
ceste
grande
maison
soit
conservee,
fortifiee
et
soubstenue,
de
paour
qu'elle
ne
perisse
du
tout.
Car
icelles
mesmes
sont
la
maison
fondee
sur
la
roche
contre
laquelle,
si
toutes
choses
adverses
faisoient
effort,
ce
neantmoins
elle
persistera
tousiours
ferme,
stable
et
immobile
(Matth.
7,
24).
Et
ia
soit
que
ceste
grande
maison
ne
fiorisse
pas
tousiours
egalement
en
multitude
de
gens
craignans
Dieu,
et
qu'il
n'y
ayt
pas
tousiours
une
mesme
clarte
de
la
parolle
:
il
ne
fault
doubter
ny
craindre
toutefoys,
qu'en
icelle
ne
soit
conservee
la
vraye
Eglise
laquelle
seule
a
Function
de
l'esprit,
qui
nous
instruict
en
toutes
choses.
Or
elle
est
conservee
cependant
que
l'unite
de
doctrine
est
retenue
a
tout
le
moings
es
choses
qui
sont
necessaires
a
reverence
divine
et
salut.
Car
il
y
en
a
eu,
sont
et
seront
tousiours
en
ceste
grande
maison,
qui
contregardent
sans
macule
ceste
doctrine
establye
en
foy,
esperance
et
charite.
Be
penitence
apres
le
tresbuchement.
En
ceste
seule
Eglise
Catholique
est
remission
des
pechez,
laquelle
est
donnee
aux
repentans,
non
seulement
au
baptesme,
mais
aussi
apres.
Semblablement
les
pechez
legiers
ne
sont
point
seulement
remiz
en
ceste
Eglise,
entant
que
iceux
par
assidue
sanctification
de
nous
mesmes
peuvent
estre
repurgez:
mais
aussi
les
gros
vices
et
crimes,
desquelz
parle
l'Apostre,
que
ceux
qui
font
telles
choses
ne
possederunt
point
le
royaume
de
Dieu
(1
Cor.
6,
10).
Et
en
un
aultre
lieu
(2
Cor.
12,
20):
Ie
crains
(ditil)
que
quand
de
rechef
ie
viendray
a
vous,
Dieu
ne
me
humilie
envers
vous,
et
que
ie
ne
mene
dueil,
pour
plusieurs
de
ceux
[fol.
21]
qui
ont
auparavant
peche
et
n'ont
faict
penitence
de
leur
souilleure,
et
impudici
te
qu'ilz
ont
commise.
Parquoy
a
iuste
cause
les
Novatiains,
qui
aultrement
sont
appellez
Cathares,1)
ont
este
condemnez,
entant
qu'ilz
denioyent
remission
des
pechez
a
ceux
qui
estoient
tresbuchez.
Car
il
n'y
a
que
le
seul
peche
d'incredulite,
ou
d'obstmation
perseverante
iusque
a
la
fin,
et
blaspheme
contre
le
S.
Esprit,
et
le
peche
de
desperation,
qui
n'obtient
point
de
pardon
,
ny
en
ce
siecle
ny
au
futur
(Matth.
12,
32).
Duquel
peche
on
pourra
entendre,
ce
qui
est
escript
aux
Ebrieux
(6,
4):
Impossible
est,
que
ceux
qui
1)
Note
marginaie:
C'est
a
dire
purs.
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