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Quantum
ad
parochias,
sua
scholis
1)
privilegia
confirmant:
ut
studii
praetextus
excuset
absentiam.
Itane?
Ut
interea
dum
adulescens
et
novus
tyro
pastorem
agere
discit,
nihilominus
lac
gregis
exsugat,
qui
carebit
pastore?
Demus
hoc
esse
tolerabile.
Quis
tamen
nescit,
scholarum
privilegiis
solos
ignavos
homines
et
culinarios
frui?2)
Ita
fiet,
ut
perpetuo
cogantur
miserae
ecclesiae
alere
duos
lupos:
unum
domi,
alterum
foris.
Quod
dispensationes,
de
non
promovendo
ultra
annum,
valere
posthac
nolunt,
id
vero
non
nisi
a
datariis
suggestum
fuisse
olfacio.
Quanta
enim
fiet
quaestus
accessio,
si
quotannis
nova
prorogatio
emenda
erit?
Denique,
unum
hoc
illis
fuisse
curae
videtur,
ut
qualemcunque
iuris
speciem
haberent,
in
confusa
rerum
omnium
perturbatione.
Verum
etiam
si
ad
unguem
formata
essent
praescripta,
non
est
tamen
quod
spe
melioris
status
sibi
boni
gratulentur.
Prius
enim
quam
legem
ullam
proferant,
omnes
simul
[pag.
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abrogant
uno
verbo:
vel
saltem
rationem
demonstrant,
quo
possint
momento
abrogari.
Praefantur
enim
ex
iis
quae
dicturi
sunt,
nihil
fore
impedimento,
quominus
salva
maneat
sedis
apostolicae
autoritas.
Nunc
seser
courir
les
champs,
afin
que
tout
le
monde
les
cognoisse
telz
qu'ilz
sont.
Cependant
que
un
Evesque
est
en
son
diocese,
encore
qu'il
ne
sache
faire
si
bonne
mine
qu'il
seroit
de
besoing,
toutesfois
la
mitre
qu'il
porte
aux
festes
annuelles,
la
crosse,
et
autres
fanfares,
esblouyssent
les
yeux
du
peuple,
tellement
que
beaucoup
de
choses
se
cachent
souz
telles
masques.
Mais
quand
ilz
sont
hors
de
leurs
limites,
on
les
prend
pour
telz
qu'ilz
sont:
pour
le
moins
on
en
iuge
un
peu
plus
librement.
S'ilz
arrivent
en
une
bonne
ville,
chascun
s'aide
a
parler
des
chasses
qu'ilz
ont
faites
apres
les
putains,
de
leurs
folz
propoz,
de
leurs
actes
dissoluz.
Brief,
il
n'y
a
celuy
d'eux
qui
ne
soit
mieux
cogneu
de
loing
que
de
pres.
Quand
ilz
se
tiendront
sur
leur
fumier,
quel
profit
en
aura
l'Eglise
de
Dieu?
Car
outre
ce
qu'ilz
ne
feront
rien
qui
vaille
il
y
aura
beaucoup
de
mal:
et
ne
fust
ce
qu'a
molester
tous
ceux
qui
ont
quelque
creinte
de
Dieu.
D'autant
qu'apres
avoir
vaque
a
leurs
vanitez
et
folies,
et
qui
pis
est
a
leurs
ordures
de
paillardises,
ilz
n'ont
autre
occupation
que
ceste
la
de
persecuter
les
enfans
de
Dieu.
Parquoy
iusques
a
ce
qu'on
leur
ait
apprins
quel
est
l'office
d'un
bon
Evesque
:
c'est
en
vain
qu'on
leur
parlera
de
residence:
car
quelque
part
qu'ilz
soyent
ilz
ne
feront
que
mal
et
nuisance,
tant
en
la
Chrestiente
en
general,
qu'au
lieu
ou
ilz
cropiront.
1)
des
universitez.
2)
que
telz
privileges
ne
servent
qu'a
marmitons
qui
n'estudient
qu'a
la
cuisine?
aux
solliciteurs
qui
n'ont
autres
livres
que
les
sacz
des
proces
qu'ilz
meinent?
Ie
ne
dy
chose
qui
ne
soit
cogneue
a
tous.
Car
ie
ne
pense
pas
que
depuis
deux
cens
ans
les
privileges
des
universitez
ayent
fourny
une
seule
eglise
d'un
bon
pasteur.
Que
chascun
parle
pour
le
lieu
dont
il
est,
ie
say
que
nostre
Eglise
de
Noyon
n'est
remparee
que
de
porteurs
de
sacz,
de
torchemarmites,
et
telles
gens
qui
savent
autant
que
c'est
de
gouverner
Eglise
comme
un
asne
de
chanter
une
bonne
melodie.
Or
leurs
privileges
sont
telz
qu'en
allant
user
le
pave
du
Chastellet
ou
du
Palais,
ou
leichant
la
marmite
du
college,
ilz
seront
pour
toute
leur
vie
exemptez
de
mettre
le
pied
en
leur
paroisse.
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