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qu'il
n'y
a
que
fiction,
iusqu'a
tant
qu'ils
ayent
este
droitement
enseignez
en
la
Loy.
Voyla
un
Item.
Au
reste,
notons
que
ce
n'est
pas
tout
que
nous
ayons
apprins
ce
que
Dieu
nous
monstre
en
sa
Parole:
mais
David
parle
yci
d'une
instruction
qui
prenne
racine,
et
qui
demeure
au
coeur
de
l'homme
suyvant
ce
qui
a
este
dit
cy
dessus.%
Car
beaucoup
pourront
bien
comprendre
en
ieur
cerveau
quelle
est
la
doctrine
de
Dieu,
mais
cependant
si
est-ce
que
quand
on
regarde
a
leur
vie,
lors
ils
monstrent
qu'ils
n'ont
rien
profite
en
son
escole.
Il
faut
donc
que
nostre
coeur
vienne
a
l'escole
derDieu,
c'est
a
dire,
que
ce
qu'il
nous
apprend
soit
bien
imprime
et
engrave
la.
dedans.
Voyla
quelle
est
la
facon
d'apprendre
dont
David
parle
yci.
Car
si
nous
avons
este
exercez
en
ceste
sorte,
que
nous
ayons
retenu
la
doctrine
de
Dieu,
nous
pourrons
bien
celebrer
son
Nom:
c'est
a
dire,
nous
le
pourrons
bien
louer
comme
il
le
commande.
Quand
il
dit,
Ie
garderay
tes
statuts,
c'est
a
dire
qu'il
s'est
tellement
resolu
et
conferme
en
la
doctrine
de
la
Loy*
qu'il
a
surmonte
toutes
les
affections
de
la
chair
et
du
monde,
qui
luy
pourroyent
resister
et
l'empescher
de
servir
a
Dieu.
Il
avoit
dit
auparavant,
O
si
mes
voyes
estoyent
adressees
la!
Il
desiroit,
comme
un
homme
qui
n'ayant
point
ses
souhaits,
seroit
en
travail
et
en
peine.
Et
faut
aussi
que
nous
ayons
de
tels
souspirs
en
nous,
veu
la
resistance
de
nostre
chair,
laquelle
est
&i
contraire
a
la
iustice
de
Dieu,
que
toutes
nos
pensees
et
affections
(comme
i'ay
desia
dit)
sont
autant
de
contradictions
qui
nous
destournent
de
son
obeissance.
Il
faut
donc
que
nous
disions
avec
David,
Helas!
et
comment
sera-il
possible
que
ie
vienne
a
bout
de
servir
mon
Dieu?
et
que
ie
m'attende
a
luy,
que
ie
soye
pleinement
arreste
a
ceste
reigle
qu'il
m'a
monstree?
Voyla
di-ie,
les
souhaits
que
nous
devons
avoir.
Mais
ce
n'est
point
encores
assez
que
les
hommes
ayent
ce
desir
de
pouvoir
servir
a
Dieu.
Cest
desia
beaucoup
quand
ils
ne
demandent
sinon
que
Dieu
les
pousse
et
les
incite
a
cela:
mais
si
est-ce
qu'il
ne
faut
pas
encores
la
demeurer.
Quoy
donc?
Venons
avec
David
a
protester,
que
nous
garderons
les
commandemens
de
Dieu:
c'est
a
dire,
quand
nous
avons
bataille
contre
nos
affections
desbordees,
qu'estans
asseurez
d'avoir
la
victoire
nous
venions
a
conclurre,
Dieu
me
guidera,
tellement
que
ie
garderay
ses
statuts.
Mais
au
reste,
pource
que
les
hommes
n'auront
point
cela
d'eux-mesmes,
ils
ont
tousiours
a
prier
comme
David
fait,
Ne
me
delaisse
point
par
trop.
Car
si
Dieu
retire
sa
main
de
nous,
helas
que
sera-ce?
pourrons-nous
avoir
un
seul
desir,
une
seule
bonne
pensee?
Il
est
impossible,
mais
nous
declinerons
du
tout
a
mal,
et
mesmes
nous
luy
serons
ennemis
et
adversaires.
Il
faut
donc
qu'ayans
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