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Or
il
s'ensuit,
Que
ceux
qui
cheminent
en
ses
voyes
j
ne
feront
point
iniquite.
David
monstre
au
present
verset
(en
premier
lieu)
comment
c'est
que
les
hommes
se
desbordent
a
mal:
c'est
ascavoir,
d'autant
qu'ils
ne
se
laissant
point
gouverner
a
Dieu.
Voyla
donc
la
source
de
tous
les
desbordemens,
de
tout
le
desordre
et
de
toutes
les
confusions
qui
sont
au
monde,
c'est
ascavoir
que
Dieu
est
bien
prest
de
nous
gouverner.
Mais
quoy?
nous
ne
pouvons
porter
son
ioug,
chacun
le
reiette,
et
s'en
veut
exempter.
Voyla
donc
comme
la
vie
des
hommes
est
dissolue*,
c'est
ascavoir
^
d'autant
que
Dieu
n'ha
point
son
authorite
sur
eux
pour
les
conduire,
comme
il
est
prest
de
ce
faire,
et
le
monstre
aussi
par
sa
Loy.
Voyla
un
Item.
Or
il
y
a
d'avantage:
car
David
veut
confermer
le
propos
qu'il
a
tenu
cy
dessus,
c'est
ascavoir
comment
c'est
que
nous
sommes
bien-heureux,
si
nous
gardons
les
tesmoignages
de
Dieu,
et
si
nous
cheminons
selon
sa
loy.
Car,
dit-il,
nous
ne
ferons
point
d'iniquite
en
gardant
ses
tesmoignages:
et
au
contraire,
nous
ne
faisons
que
provoquer
l'ire
de
Dieu,
en
mal
vivant.
Or
quand
Dieu
nous
est
contraire
et
ennemy,
ne
faut-il
pas
que
nostre
vie
soit
malheureuse
et
maudite?
Il
est
bien
certain.
Ainsi
donc,
yci
il
y
a
une
approbation
de
ce
qui
a
este
dit
par
cy
devant:
c'est
ascavoir,
que
la
felicite
des
hommes
consiste
en
ce
qu'ils
soyent
enseignez
de
Dieu,
et
qu'ils
se
tiennent
a,
la
doctrine
qu'ils
auront
receue
de
luy.
Et
pourquoy?
Car
voyla,
dit
David,
comme
ils
s'abstiendront
de
mal-faire.
Or
en
s'abstenant
de
mal-faire,
ils
ne
provoquent
point
l'ire
de
Dieu
:
concluons
donc
que
c'est
nostre
vraye
felicite.
Au
reste,
notons
yci,
que
tous
ceux
qui
ne
cheminent
point
selon
la
Loy
de
Dieu,
ne
peuvent
sinon
aller
k
mal
et
a
perdition:
voire
quoy
qu'ils
cuident
bien
faire:
et
qu'ils
se
persuadent
que
leur
vie
est
saincte,
si
est
ce
que
Dieu
en
a
prononce
autrement.
Et
ainsi
nous
avons
yci
un
passage
qui
est
bien
digne
d'estre
note:
car
nous
voyons
l'orgueil
qui
est
aux
hommes,
en
ce
qu'ils
se
font
tous
acroire,
que
tout
va
le
mieux
du
monde,
quand
ils
suyvent
leur
fantasie,
ayans
ceste
folle
outrecuidance
en
eux,
de
dire,
Nous
faisons
bien
quoy
qu'il
en
soit.
Or
voicy
Dieu
(qui
en
est
le
seul
iuge)
lequel
en
a
donne
son
arrest,
que
nous
ne
pouvons
pas
retracter,
et
lequel
aussi
ne
retractera
point
a
nostre
appetit:
c'est
ascavoir,
que
nul
ne
s'abstiendra
de
mal-faire,
sinon
qu'il
chemine
selon
ceste
doctrine
celeste.
Tous
ceux
donc
qui
cheminent
a
leur
poste,
il
faut
qu'ils
s'en
aillent
en
perdition.
Or
il
y
a
double
facon
d'errer
entre
les
hommes,
car
les
uns
se
desbordent
en
des
transgressions
et
iniquitez
qui
sont
toutes
manifestes:
et
combien
qu'ils
cognoissent
assez
qu'ils
font
mal,
si
est-ce
qu'ils
prenent
licence
de
tousiours
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