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de
Dieu,
qu'elle
leur
donne
promesse
de
salut,
qu'elle
les
meine
a
Iesus
Christ,
qu'elle
les
incite
a
invoquer
Dieu,
qu'elle
leur
baille
des
ceremonies
pour
estre
confermez
en
cela,
et
puis,
qu'elle
les
conduit,
et
qu'elle
les
tient
en
bride.
Et
de
fait,
il
n'y
a
qu'un
seul
verset
en
ce
Pseaume
yci
(combien
qu'il
y
en
ait
beaucoup)
la
ou
il
n'y
ait
un
de
ces
mots
exprime,
c'est
ascavoir,
ou
de
la
Loy
de
Dieu,
ou
de
ses
Commandemens,
ou
de
ses
Ordonnances,
ou
de
ses
Statuts,
ou
de
ses
Tesmoignages,
ou
de
sa
Voix,
ou
de
ses
Iugemens,
ou
de
sa
Iustice.
Ces
mots-la
donc,
sont
yci
tant
souvent
reiterez,
qu'il
n'y
a
pas
un
seul
verset,
ou
il
n'y
en
ait
l'un,
ou
quelque
fois
deux:
comme
nous
le
verrons
en
tout
le
Pseaume.
Or
maintenant
venons
au
propos
qui
est
yci
contenu:
Bien-heureux
sont
ceux
qui
gardent
les
tesmoignages
de
Dieu,
et
qui
le
cerchent
en
tout
leur
coeur.
En
premier
lieu,
David
monstre
(comme
i'ay
desia
declare)
que
nous
aurons
bien
profite
en
la
Loy,
quand
nous
cognoistrons
quelle
affection
Dieu
nous
porte,
et
comme
nous
devons
estre
certifiez
de
sa
volonte,
et
de
son
amour
paternel.
Et
puis
il
adiouste
a
quelle
fin
c'est
que
Dieu
nous
donne
une
telle
certitude:
c'est
afin
(dit-ii)
que
nous
le
cerchions.
Car
ii
est
certain,
que
quand
nous
aurons
cognu
Dieu
tel
qu'il
se
monstre
par
sa
Parole,
qu'il
est
impossible
que
nous
ne
soyons
incitez
et
esmeus
a
nous
addonner
a
luy.
Et
qu'-
ainsi
soit,
voyci
une
bonte
inestimable
qui
nous
est
declaree
en
Dieu.
Qui
sera
l'homme
si
pervers
et
si
destitue
de
sens
et
de
raison,
qui
ne
soit
content
de
se
renger,
ou
il
pense
que
gist
tout
son
bien
et
sa
felicite?
Et
ainsi
donc,
quand
il
ne
nous
chaut
de
cercher
Dieu,
c'est
signe
que
nous
n'avons
rien
cognu
de
ce
qu'il
nous
monstre
de
sa
bonte
et
misericorde,
et
de
toute
ceste
affection
paternelle
dont
nous
avons
tesmoignage
en
la
Loy,
et
en
l'Escriture
sainte.
Or
pource
qu'il
ne
coustera
gueres
a
beaucoup
de
gens,
de
faire
semblant
de
cercher
Dieu,
David
monstre
qu'il
ne
le
faut
point
cercher
des
pieds
et
des
mains,
par
gestes
exterieures
du
corps
tant
seulement,
mais
d'une
vraye
affection
et
pure.
Bien-heureux
sont
ceux
donc,
qui
le
cerchent
de
tout
leur
coeur,
dit-il.
Comme
s'il
disoit,
Non
point
a
la
facon
commune
des
hypocrites,
qui
font
de
grandes
levees
de
bouclier,
il
semblera
que
ce
ne
soit
que
feu
d'eux.
Nenny,
non:
mais
que
l'affection
entiere
et
veritable
y
soit.
Quant
a
ce
qu'il
dit,
De
tout
leur
coeur,
c'est
pour
nous
monstrer,
que
Dieu
ne
veut
point
souffrir
un
tel
partage
comme
les
hommes
le
feront
souvent:
car
ils
seront
bien
contens
de
s'adonner
a
Dieu
en
partie,
et
veulent
avoir
liberte
de
se
tenir
au
monde,
et
de
ne
servir
a
Dieu
que
comme
a
demy.
Or
David
declare,
qu'il
le
faut
servir
de
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