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incredules
ne
mettent
en
execution
ce
qu'ils
auront
delibere,
les
uns
contre
les
autres,
que
par
plus
forte
raison,
il
maintiendra
son
peuple
et
son
Eglise,
et
ne
permettra
point
que
les
meschans
viennent
au
dessus
de
leur
entreprinse,
pour
molester
les
fideles,
et
c'est
une
belle
consolation
que
celle
la,
et
qui
nous
est
auiourd'huy
bien
necessaire,
comme
aussi
elle
estoit
de
ce
temps
la,
car
quand
les
fideles
voioient
les
abominations
que
commettoit
le
roy
Antiochus,
c'estoit
bien
pour
leur
faire
perdre
courage,
sinon
qu'ils
eussent
este
fortifies
d'enhaut.
Oar
comme
il
est
declare
au
livre
des
Macabees,
asses
amplement,
Antiochus
prophana
le
temple,
il
institua
les
abominations
des
paiens,
il
mist
au
temple
de
Dieu
une
idole,
il
destruisit
le
livre
de
la
loy,
mesmes
il
fist
brusler
tous
les
livres
et
toutes
les
copies
qu'il
pouvoit
trouver,
il
defendit
sur
peine
de
la
mort,
qu'on
ne
circoncist
plus
les
enfans,
qu'on
ne
gardast
plus
les
ordonnances
de
la
loy,
mais
qu'on
se
prophanast
en
toutes
les
superstitions
des
payens,
c'estoit
donc
une
horrible
tentation.
Et
ainsi
il
estoit
bien
necessaire
qu'ils
fussent
advertis
de
tout
cela,
a
fin
que
quand
il
adviendroit
de
tels
troubles
et
de
tels
changemens
ils
conneussent
que
le
tout
se
faisoit
par
la
providence
de
Dieu.
Car
depuis
qu'ils
furent
retournes
de
la
captivite
de
Babilonne,
il
n'y
avoit
point
eu
un
estat
si
desborde
comme
alors.
Ainsi
donc
Dieu
les
ha
voulu
advertir
devant
le
coup,
adioustant
cette
consolation,
qu'ils
attendissent
en
patience
iusques
a
ce
qu'ils
conneussent
qu'il
accompliroit
tout
ce
qu'il
leur
avoit
promis,
et
sur
tout
iusques
a
ce
qu'il
leur
envoiast
le
redempteur
du
monde
et
qu'il
leur
fust
manifeste.
Or
le
reste
se
reservera
a
demain.
Suivant
cette
saincte
doctrine,
nous-nous
prosternerons
devant
la
face
de
nostre
bon
Dieu,
etc.
SERMON
XXXVIII
sur
le
Chap.
XI.
v.
30.32.
Nous
avons
ici
a
traitter
une
doctrine
laquelle
est
bien
convenable
en
nostre
temps,
c'est
a
scavoir
des
afflictions
qui
adviennent
en
l'Eglise
de
Dieu,
par
les
ennemis
de
la
foy.
Or
il
est
dit
(en
premier
lieu)
que
le
tirant,
duquel
l'ange
parle
a
Daniel,
aura
son
entree
en
l'Eglise
par
le
moien
des
meschants
et
des
traistres,
qui
seront
mesmes
du
corps
des
fideles,
ceux
la
(di-ie)
feront
la
bresche,
car
si
Antiochus
n'eust
eu
nulle
intelligence
avec
ceux
qui
ne
demandoient
que
la
ruine
de
l'Eglise,
il
pouvoit
estre
forclos
et
empesche,
mais
d'autant
qu'il
y
ha
eu
des
malins
qui
ne
demandoient
sinon
de
mettre
confusion
par
tout,
la
porte
ha
este
ou-
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