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qui
ne
Tont
point
receu,
ils
n'en
ont
point
fait
leur
profit,
mais
l'ont
reiette:
comme
nous
voyons
ces
mal-heureux,
qui
auiourd'huy
foullent
au
pied
la
doctrine
de
salut
par
leur
impiete.
Or
S.
Paul
dit
que
c'est
bien
raison
que
Dieu
les
aveugle,
afin
que
les
tenebres
dominent
sur
eux,
puis
qu'ils
n'ont
point
voulu
recevoir
la
clarte.
Mais
quelquefois
la
cause
sera
incomprehensible:
nous
ne
saurons
pourquoy
Dieu
besongne
ainsi,
pourquoy
il
veut
que
l'un
perisse
plustost
que
l'autre:
contentons-
nous
de
sa
seule
bonte,
et
confessons
qu'il
est
iuste
quoy
qu'il
en
soit.
Au
reste,
apprenons
de
l'invoquer,
afin
qu'il
luy
plaise
de
tourner
nos
coeurs
en
bien,
quand
ii
nous
envoye
message
de
paix,
et
qu'il
nous
presente
sa
bonte
paternelle,
que
non
seulement
nous
oyons
la
voix
d'un
homme,
mais
que
nos
coeurs
soyent
touchez
de
luy.
Et
la
dessus
ne
doutons
pas
de
sa
misericorde:
car
il
nous
testifie
qu'il
nous
a
regarde
en
pitie,
et
en
cela
aussi
qu'il
nous
prepare,
et
change
nos
coeurs
pour
les
flechir
en
obeissance.
Voila
ce
que
nous
avons
a
retenir
quant
a
ce
passage.
Or
Moyse
dit:
Que
Sehon
est
sorti
en
bataille,
mais
qu'il
a
este
desconfi
luy
en
tout
son
peuple,
pour
ce
gue
Dieu
savoit
livre
aux
enfans
d'Israel.
Ici
Moyse
monstre
que
la
victoire
que
le
peuple
a
eu
de
Sehon,
et
des
Amorrheens,
a
este
une
pure
grace
de
Dieu.
Et
il
falloit
aussi
que
le
peuple
fust
adverti
de
cela,
afin
de
sentir
comme
Dieu
l'avoit
gouverne:
et
ce
recit
est
fait,
afin
que
le
peuple
soit
tenu
en
bride,
sentant
que
Dieu
Ta
tellement
oblige
a
soy,
que
s'il
ne
le
sert,
s'il
ne
l'honore
en
toute
sa
vie,
et
que
ses
enfans
soyent
enseignez
de
faire
le
semblable,
que
c'est
une
ingratitude
trop
meschante.
Or
ici
nous
avons
deux
poincts
a
noter.
C'est
en
general
que
nous
apprenions
d'attribuer
a
Dieu
toutes
les
victoires
qu'il
nous
donne
contre
nos
ennemis.
Ie
ne
di
point
seulement
des
princes
quand
ils
auront
fait
la
guerre,
qu'ils
auront
gagne
une
bataille:
mais
quand
nous
aurons
este
assaillis
par
un
homme
particulier,
et
que
nous
sommes
eschappez
de
ses
mains,
quand
il
nous
aura
fait
quelque
mauvais
tort,
qu'il
nous
aura
fait
quelque
moleste,
et
que
nous
en
serons
delivrez:
cognoissons
que
c'est
Dieu
qui
nous
a
donne
une
telle
victoire,
afin
que
nous
ayons
tousiours
la
bouche
ouverte
pour
luy
en
rendre
la
louange.
Et
que
nous
ne
le
facions
point
seulement
de
bouche
:
mais
sur
tout
qu'en
nostre
vie
nous
monstrions
l'obligation
que
nous
avons
envers
luy.
Voila
donc
ce
que
nous
avons
envers
luy.
Voila
donc
ce
que
nous
avons
a
observer:
c'est
que
toutes
fois
et
quantes
que
nous
eschappons
de
la
malice
de
nos
ennemis
:
que
Dieu
nous
a
tendu
la
main
pour
nous
secourir,
et
que
par
ce
moyen
il
nous
a
obligez
a
soy,
afin
que
nous
ayons
tant
plus
de
courage
a
le
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