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salut,
c'est
a
dire,
pour
toute
son
Eglise.
D'avantage,
ne
sommes
nous
point
membres
de
l'Eglise?
ne
faisoit
on
point
la
guerre
a
nostre
chef
Iesus
Christ?
Quand
il
est
question
de
nostre
Capitaine,
de
nostre
Roy,
quand
il
est
question
de
sa
parolle
en
laquelle
consiste
tout
nostre
bien,
nostre
gloire,
nostre
felicite,
quand
on
persecute
noz
freres,
que
cela
ne
nous
attouche
point.
Encore
il
n'estoit
point
question
d'assaiflir
une
partie.
Mais
loue
soit
Dieu
que
nous
ne
l'avons
point
experimente.
Et
pourtant
nous
serions
bien
lasches
si
nous
dissimulions
maintenant,
si
nous
passions
un
tel
benefice
sans
faire
semblant
de
rien.
Comment
excuserions
nous
ceste
ingratitude
devant
Dieu?
quand
il
nous
seroit
propose
que
nos
avons
receu
nouvelles
de
ioye,
la
ou
nous
estions
en
crainte?
Ie
parle
bien
a
tous,
mais
principalement
a
ceux
qui
ont
quelque
iugement.
En
crainte,
dy-ie.
Non
point
que
nous
doutissions
du
soing
que
Dieu
a
pour
nostre
salut,
mais
estans
en
solicitude
d'invoquer
nostre
Dieu.
Nous
avons
sur
cela
receu
les
nouvelles
que
Dieu
a
confondu
les
entreprises
qu'on
faisoit
contre
nous,
voire
encore
sans
grande
effusion
de
sang,
dequoy
il
nous
faut
grandement
esiouyr.
Ce
malheureux
a
este
livre,
et
son
filz
par
les
siens
mesmes.
Nostre
Seigneur
n'a
point
permis
de
grande
violence,
afin
qu'on
cogneust
evidemment,
voicy
une
oeuvre
admirable
de
la
main
de
Dieu,
que
son
nom
soit
loue
eternellement.
Comment
donc
pourrions
nous
nous
excuser
devant
Dieu
quand
il
nous
diroit:
n'est-ce
point
la
un
oeuvre
de
ma
bonte
que
i'ai
fait
pour
vous?
Quelle
reproche
mesme
nous
pourroyent
faire
les
iniques?
Ces
malheureux,
diroyent
ilz,
ont
eu
la
victoire,
et
au
lieu
qu'ilz
estoyent
en
grand
trouble,
ilz
sont
en
repos:
et
voila
ilz
ne
font
semblant
de
rien.
Ilz
sont
comme
des
pourceaux.
De
nous,
nous
eussions
fait
des
processions.
Ainsi
les
Papistes
nous
pourroyent
reprocher
nostre
vilenie.
Si
on
allegue,
ce
n'est
point
si
grande
chose,
c'est
une
fortune
de
guerre,
il
ne
la
faut
pas
tant
extoller.
Advisons
de
ne
point
supprimer
les
benedictions
de
Dieu.
Il
s'en
trouvera
bien
de
si
meschans,
qui
seroyent
contens
que
les
graces
de
Dieu
fussent
supprimees,
afin
que
son
ire
s'augmentast
de
plus
en
plus
contre
nous.
Or
ne
pensons
point
que
nostre
Seigneur
ne
s'en
vengeasse,
de
passer
un
tel
benefice
sans
protester,
et
recognoistre
que
nous
l'avons
receu
de
sa
main.
Une
autre
fois
il
pourroit
dire,
vous
n'estes
pas
dignes
que
ie
vous
face
du
bien.
Quand
tout
le
monde
s'estoit
esleve,
il
n'estoit
plus
question
de
se
tenir
a
aucunes
promesses
d'homme,
ou
il
n'y
avoit
nulle
tenue:
ny
a
la
foy
qu'ilz
avoyent
periuree.
On
vous
persecutoit
d'un
coste
a
guerre
ouverte,
d'autre
coste
par
pratiques:
voire
de
diverses
sortes,
les
unes
vilaines
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