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gouvernement
de
la
police,
ceux
la
devoient
aussi
bien
monstrer
exemple
aux
autres.
Ainsi
quand
nous
avons
receu
un
singulier
benefice
de
la
main
de
Dieu,
les
anciens
doivent
preceder,
ils
ne
doivent
point
attendre
qu'on
aille
devant.
Voila
le
premier
a
notter
en
ceste
histoire
la:
puis
s'ensuyt
le
cantique.
Le
Seigneur
a
triumphe
magnifiquement.
Il
a
iette
les
chariotz
et
chevaucheurs
au
fondz
de
la
mer.
Le
Seigneur
est
ma
force
et
ma
louenge,
c'est
mon
Dieu,
ie
Phonnoreray.
Puis,
le
Seigneur
est
un
homme
de
guerre,
c'est
a
dire,
un
vaillant
capitaine.
Quand
il
sera
le
deffenseur
de
son
peuple,
il
ne
faut
point
qu'on
craigne.
Il
est
le
Dieu
des
armees.
Que
les
hommes
entreprennent,
il
n'y
aura
point
d'execution,
encore
qu'ilz
ayent
commence,
nostre
Seigneur
les
confondra
en
la
fin.
Voila
donc
comme
il
nous
faut
magnifier
Dieu,
c'est
luy
a
qui
toute
louenge
appartient.
Puis
dire
que
c'est
un
vaillant
capitaine,
non
point
pour
faire
un
acte
seulement,
mais
pour
continuer
iusques
a
la
fin.
Sur
cela
il
est
dit:
Le
Seigneur
est
mon
rocher,
c'est
ma
forteresse.
Il
faut
prendre
cela
comme
s'il
estoit
dit:
II
veut
desployer
son
bras
a
nostre
ayde.
Puis
qu'il
nous
a
une
fois
appelle,
il
se
declairera
nostre
Dieu.
Apres
que
Moyse
a
commence
chacun
suyt
en
son
ordre.
Les
femmes
aussi
se
prennent
a
chanter.
Marie
soeur
de
Moise
exhorte
les
autres.
Elles
chantent,
a
qui?
a
Dieu,
et
comment?
de
cueur
et
d'affection.
Cas
tu
este
Seigneur
qui
nous
as
delivre,
tu
y
as
besongne.
Ce
n'a
point
este
un
acte
singulier
que
ceste
protestation
la.
Mais
l'ordre
a
tousiours
este
tel
en
l'Eglise
ancienne.
Quand
nostre
Seigneur
donnoit
quelque
victoire,
il
y
avoit
une
espece
de
sacrifices
qu'on
appelloit
des
pacifiques.
Qand
le
peuple
avoit
eu
quelque
affliction
de
guerre,
de
famine
ou
de
peste,
apres
estre
delivre
on
faisoit
une
feste
solennelle,
on
denoncoit
que
le
peuple
s'assemblast,
puis
on
faisoit
recognoissance,
et
principalement
en
victoire.
Suyvant
le
propos
que
nous
avons
a
traitter,
quand
un
ennemy
s'estoit
esleve,
et
que
le
peuple
l'avoit
repousse,
ou
faisoit
une
feste
pour
recognoistre
le
benefice
de
Dieu.
Cas
tu
este
Seigneur,
qui
nous
a
donne
victoire.
Nous
sommes
maintenant
sur
ce
point,
que
nous
ne
devons
point
louer
Dieu
par
feintise,
mais
devons
cognoistre
a
la
verite
que
c'a
este
en
son
nom,
et
par
sa
vertu
que
noz
ennemis
sont
desconfis.
Regardons
si
David
ne
nous
en
monstre
pas
biefa
le
chemin.
Et
pour
exemple
prenons
le
Pseaume
68
qui
est
une
conclusion
de
toutes
ses
victoires.
Il
n'est
point
dit
a
David,
tu
as
vaincu.
Aussi
le
peuple
ne
dit
point,
notre
Roy
est
vaillant,
c'est
un
homme
hardy,
bien
usite
en
guerre,
rien
de
cela.
David
enseigne
le
peuple
ce
qu'il
devoit
chanter,
il
luy
commande
disant,
Chantez
a
Dieu,
dites
Pseaumes
en
son
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