16:47 47 EPISTOLAE 2897.2399 48 nino enim id res exigere videbatur, et multi cordati viri hoc voluissent. Sed quantum ex illis intellexi, non facient, sed per literas cum Genevatibus agent. Ieh sorg miner herrn antwort werde anderst verstanden (die gestern gaben) dann miner herrn gmilt sige. Ieh Jean ie bi nieman miner herrn anderst verstahn dann das si die sach gut meinend: si lond sich aber auch nit gern von Jenffern vmzien, 2) vnd turet si das Genff dise handlung awegen bracht vnd aber iren botten gar hein empfelch gen, weder zu articulieren noch anders. Da wussend min herrn nit woran si mitt inen sind, wellend sich niti furschiessen diewyl inen Genff vormal den handel abgschlagen.3) So aber noch mitt den Genffern mochte gehandelt werden, das si ettlicher artihlen abstundind vnd vmb die ubrigen mittlen liessind, glaub ieh es ivurde gar Tcein not hie ou etaient les etats reformes de se tenir bien unis et de se soutenir mutuellement, necessite dont on voyait un triste xemple dans la funeste catastrophe de la yille de Constance; que les Bernois se verraient eux-memes les premiers exposes aux dangers si Geneve etait separee d'avec eux, et qu'ainsi il leur convenait de renouveler cette alliance, sans s'arreter a quelques articles que les Genevois jugeaient leur etre prejudiciables. Cela leur ayant ete refuse ils demanderent qu'au moins les deputes de Geneve fussent ouis dans leurs demandes, et qu'eux, comme deputes mediateurs des trois cantons, pussent proposer quelques moyens pour accommoder les deux villes ensemble. Cela leur fut encore refuse. Les Bernois etaient pique contre les Genevois de ce qu'ils leur avaient ecrit a la fin de la lettre du 28. janvier, concluant de la que les Genevois ne se souciaient pas beaucoup d'eux. Les deputes des cantons tacherent de les adoucir, leur representant que, si les Genevois s'etaient exprimes de cette maniere, ce n'etait pas par mepris pour eux ni pour leur alliance, puisqu'ils la recherchaient avec tant d'empressement et de depense, mais pour leur faire comprendre qu'ils etaient ceux en qui ils avaient le plus de confiance apres Dieu. Ils obtinrent donc enfin que les Genevois pourraient envoyer leurs deputes a Berne avec plein pouvoir de traiter avec eux ; qu'ils seraient bien recus et qu'on se souviendrait de la recommandation des trois cantons. Les Bernois en ecrivirent sur ce pied-la aux Genevois le 9. Mars, les inviterent a leur envoyer leurs deputes huit jours apres Paques avec pleins pouvoirs necessaires. (Comp. Reg. du Cons. du 5. Mars.) Sed negotiationes istae per totum biennium continuatae sunt usque dum tandem ad finem pervenerint. 2) quasi vero Genevenses soli in hoc negotio peccavissent. 3) Diese Beschuldigung ist schwer verstandlich. Sehon im August 1554 hatie Gens vorgeschlagen ein ewiges Bundniss zu schliessen, worauf Bern gar nicht antwortete. 1m Mar z 1555, aus einen neuen Antrag, wurde eine schriftiiche Eingabe verlangt. Den 3. April begehrten die Gesandten Genfs eine 2ojahrige Veriangerung des Bundnisses, was wieder abgeschlagen wurde. (Ruchat VI. 131.) Erst am 5. Aug. sehickte Bern einen Gesandten mit neuen Vorschlagen, zur Zeit der hochsten Aufregung wegen der Libertiner (ibid. 141. Reg. du Cons. 17. Aug.). Darauf ernannte Gens eine Commission {mit Calvin) zur Redaction einer Antwort, die uns fehltj die aber schwerkch abschlaglich lautetef sondern nur forderte: le depart de Bale, d. h. Beibehaltung des Bestehenden, le droit d'emprisonnemens pour dettes und ein traite perpetuel.