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463
SERMON
OLVI
464
LE
CENT
CINQUANTESIXIEME
SERMON,
QUI
EST
LE
III.
SUR
LE
XL.
ET
XLI.
CHAPITRE.
Ce
sermon
est
encores
sur
les
dix
versets
precedens,
et
puis
sur
le
texte
ici
adiouste.
20.
Tirer
as-tu
Leviathan
a
Vhaim,
et
lieras-tu
aussi
sa
langue
d'une
corde?
21.
Mettras4u
Vhaim
en
ses
narines?
ou
perceras-tu
ses
baioues
d'une
espine?
22.
Multipliera-il
vers
toi
ses
prieres?
ou
parlera-il
a
toi
doucement?
23.
Fera-il
alliance
avec
toi,
et
le
prendras-tu
pour
serviteur
a
tousioursmais?
24.
T'esbattras-tu
avec
lui
comme
avec
Voiselet?
ou
le
lieras-tu
pour
tes
iuvencelles?
25.
Les
compagnons
banquetteront-ils
de
lui?
les
marchans
le
diviseront-ils
entr'eux?
26.
Rempliras-tu
de
sa
peau
les
engins,
et
de
sa
teste
la
nasse
des
poissonniers
?
27.
Mets
ta
main
sur
lui,
qu'il
te
souvienne
de
la
bataille,
et
plus
ne
proceder
as.
28.
Voici,
F
esperance
d'icelui
est
frustree:
et
ne
tombera-il
pas
a
son
regard?
CHAPITRE
XLI.
1.
Il
n'y
a
nul
si
cruel
qui
V
ose
resveiller:
qui
est
donc
celui
qui
subsister
a
en
ma
presence?
2.
Qui
est
celui
qui
me
previendra,
et
ie
lui
satisferai?
tout
ce
qui
est
sous
le
ciel
est
mien.
3.
le
ne
me
tairai
de
ses
membres,
ne
de
sa
puissance,
ne
de
la
grace
de
sa
disposition.
4.
Qui
descouvrira
le
devant
de
son
vestement,
et
qui
viendra
a
lui
avec
sa
double
bride?
5.
Qui
ouvrira
les
portes
de
sa
face,
et
le
tour
de
ses
dents
tant
terribles?
6.
Ses
escailles
sont
comme
forts
escussons
fermes
de
seau
empreint.
7.
L'une
est
appliquee
a
Vautre,
tellement
que
le
vent
n'entre
point
parmi
8.
Elles
sont
coniointes
Vune
a
Vautre,
elles
s'entretiennent,
et
ne
se
separent
point,
9.
Son
esternuement
est
comme
splendeur
de
lumiere,
et
ses
yeux
sont
comme
la
lueur
du
matin.
10.
De
sa
bouche
procedent
lampes,
et
tressaillent
estincdles
de
feu.
l
l
.
Et
fumee
sort
de
ses
narines
comme
d'un
pot
bouillant,
ou
chaudiere.
12.
Son
haleine
fait
ardoir
les
charbons,
et
flamme
sort
de
sa
bouche.
13.
Force
demeure
en
son
col,
et
devant
sa
face
est
reiette
le
labeur.
14.
Les
parties
de
sa
chair
sont
coniointes,
une
chacune
est
massive
en
lui
sans
qu'il
se
bouge.
15.
Son
coeur
est
massis
comme
la
pierre,
et
dur
comme
la
meule
de
dessous.
16.
Les
forts
tremblent
quand
il
s'esleve,
et
se
troublent
des
ondes.
17.
Quand
le
glaive
le
touchera,
il
wlarrestera
point,
ne
la
lance,
ne
le
trait,
ne
Vhaubergeon.
18.
Gar
il
repute
le
fer
comme
paille,
et
Vairain
comme
le
bois
pourri.
19.
JJarchier
ne
le
pourra
chasser,
les
pierres
de
la
fonde
lui
sont
tournees
en
chaume.
20.
Les
dards
lui
sont
autant
estimez
comme
le
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