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nostre
coste
nous
luy
tournons
le
dos,
et
que
nous
desdaignions
d'accepter
le
salut
qu'il
nous
presente,
ne
voila
point
une
malice
trop
enorme?
Notons
bien
donc,
quand
sainct
Paul
accuse
ici
ceux
qui
n'ont
point
este
constans,
et
ne
prenent
point
courage
pour
soustenir
tous
les
assauts
qui
leur
sont
faits
et
dressez
a
cause
de
l'Evangile,
qu'il
n'y
a
nulle
doute
qu'il
n'ait
aussi
voulu
confermer
les
fideles
en
une
bonne
esperance
pour
l'advenir,
leur
remonstrant
ce
que
Dieu
avoit
desia
fait
pour
eux.
Car
quand
Dieu
nous
a
donne
quelque
signe
de
sa
bonte,
c'est
afin
que
nous
esperions
de
luy
le
semblable,
et
que
nous
attendions
qu'il
parface
ce
qu'il
a
commence.
Si
donc
Dieu
nous
a
sauvez,
et
nous
a
appelez
d'une
vocation
saincte,
pensons-nous
qu'il
nous
vueille
laisser
au
milieu
du
chemin?
Quand
il
nous
a
monstre
nostre
salut,
qu'il
nous
a
donne
les
iambes
pour
marcher,
qu'il
nous
a
donne
son
Evangile
par
lequel
il
nous
convie
a
son
Royaume,
qu'il
nous
ouvre
la
porte,
quand
donc
il
a
ainsi
besongne,
pensons-nous
qu'il
nous
vueille
placquer
la,
et
se
mocquer
de
nous,
et
faire
que
sa
grace
soit
perdue
et
inutile?
Nenni,
non:
esperons
qu'il
amenera
son
oeuvre
a
perfection.
Ainsi
donc
marchons
vertueusement,
et
puis
que
Dieu
a
desia
desploye
une
partie
de
sa
puisance
envers
nous,
ne
doutons
point
qn'il
ne
continue
pour
l'advenir,
et
que
nous
n'ayons
la
victoire
parfaite
contre
Satan
et
nos
ennemis,
voire
quand
nous
attendrons
que
Iesus
Christ
estant
nostre
chef
et
capitaine,
monstre
que
toute
vertu
luy
est
donnee
de
Dieu
son
Pere,
afin
de
nous
la
communiquer.
Nous
voyons
donc
maintenant
l'intention
de
sainct
Paul.
Et
ainsi
apres
avoir
conceu
la
puissance
de
Dieu,
de
laquelle
il
a
este
fait
n'agueres
mention,
que
nous
venions
adiouster
quant
et
quant
ceste
remonstrance
qui
nous
est
faite.
Or
ca,
Dieu
nous
a
par
effect
et
experience
testifie
qu'il
ne
nous
defaudra
iamais
au
besoin.
Et
pourquoy?
Car
il
nous
a
desia
sauvez.
Quand
il
nous
a
appelez
a
l'Evangile,
qu'est-ce
sinon
une
redemption
que
Dieu
a
faite
de
nous
qui
estions
peris?
Or
Dieu
nous
a-il
ainsi
sauvez?
Attendons
de
luy,
puis
que
nous
sommes
encores
au
chemin,
qu'il
nous
amenera
au
salut.
Il
nous
a
appelez
d'une
vocation
saincte,
c'est
a
dire,
il
nous
a
choisis
a
soy,
il
nous
a
recueillis
en
ceste
confusion
universelle
du
genre
humain.
Quand
donc
nostre
Seigneur
nous
a
ainsi
retirez,
ne
nous
tiendra-il
point
sous
sa
main,
et
en
sa
conduite
iusques
en
la
fin?
Voila
donc
une
confirmation
certaine
de
la
puissance
de
Dieu,
que
nous
le
trouverons
tousiours
prest
a
nous
secourir,
moyennant
que
nous
y
mettions
nostre
fiance,
et
que
nous
reduisions
en
memoire
comme
desia
nous
l'avons
sentie.
Mais
pour
bien
faire
nostre
profit
de
ceste
doctrine,
cognoissons
en
premier
lieu,
que
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