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Dieu
sans
aucune
doute,
et
d'avoir
nostre
recours
a
luy:
que
nous
scachions
que
c'est
de
patience
en
affliction
et
en
adversitez,
que
c'est
de
nous
resiouir
au
milieu
des
miseres
de
la
vie
presente:
que
nous
scachions
que
c'est
de
la
vie
celeste,
et
comme
il
nous
faut
passer
par
ce
monde.
Yoila
donc
les
deux
choses
qui
sont
requises
notamment.
Or
sainct
Paul
adiouste
la
constance,
Que
le
Pasteur
(dit-il)
embrasse
tellement
la
doctrine
pure,
et
qu'il
la
tiene
si
bien
serree,
que
iamais
on
ne
luy
puisse
escourre
d'entre
les
bras
ce
qu'il
aura
une
fois
receu
de
Dieu.
Voila
encores
une
vertu
bien
necessaire.
Car
si
les
fideles,
iusques
aux
plus
rudes
et
idiots,
doyvent
estre
fermes
en
la
foy,
et
ne
point
estre
comme
roseaux
branlans
a
tous
vents,
que
sera-ce
de
ceux
qui
doyvent
monstrer
l'exemple
a
tout
le
reste?
Sainct
Paul
au
4.
chapitre
des
Ephesiens,
dit
que
si
nous
sommes
enseignez
en
l'Evangile,
nous
ne
serons
point
comme
petis
enfans,
tellement
qu'on
nous
face
accroire
que
vessies
sont
nuees:
mais
que
nous
recevions
la
verite
de
Dieu
pour
estre
resolus
en
nous,
pour
demeurer
la
fermes,
qu'on
ne
nous
meine
point
a
la
pipee
(comme
il
use
de
ce
mot-la),
mais
que
nous
puissions
resister
a
toutes
tentations
et
astuces
de
Satan,
et
de
tous
ses
supposts.
La
il
n'est
point
question
seulement
des
Pasteurs,
mais
de
tous
fideles
en
general,
depuis
le
plus
grand
iusques
aux
plus
petis.
Et
que
sera-ce
donc
de
ceux
qui
doyvent
estre
comme
les
piliers
pour
soustenir
tout
le
reste
du
peuple?
Sainct
Iehan
dit
que
la
foy
doit
estre
nostre
victoire
par
dessus
le
monde:
et
il
parle
des
plus
ignorans.
Car
il
est
dit
de
tous
Chrestiens
par
le
Prophete
Isaie,
qu'ils
seront
tous
enseignez
de
Dieu.
Et
cest
enseignement-la,
n'emporte-il
pas
que
nous
ayons
la
foy
toute
conclue
et
arrestee,
et
que
nous
n'en
puissions
point
estre
divertis
ni
esbranlez?
Or
si
la
foy
d'une
personne
privee
doit
estre
victorieuse
par
dessus
tout
le
monde,
non
seulement
par
dessus
un
assaut,
ou
une
douzaine,
mais
que
le
diable
machinera
tout
ce
qui
luy
est
possible
pour
renverser
nostre
foy,
et
que
neantmoins
elle
demeure
invincible,
qu'elle
ait
une
constance
ferme,
et
non
variable,
que
sera-ce
de
ceux
qui
doyvent
conduire
les
autres,
et
qui
sont
comme
supposts
de
la
Chrestiente?
Et
ainsi
ce
n'est
point
sans
cause
que
S.
Paul
ne
se
contente
pas
que
nous
soyons
bien
fondez
en
la
verite
de
Dieu,
et
que
nous
l'appliquions
a
l'usage
et
profit
de
tout
le
peuple,
mais
il
veut
que
nous
demeurions
la
sans
flechir:
et
combien
que
les
vents,
les
tourbillons,
les
tempestes
s'esmeuvent,
que
nous
ne
chancellions
point,
mais
que
nous
tenions
tousiours
la
doctrine
ferme,
et
qu'on
ne
nous
la
puisse
arracher,
encore
qu'on
use
de
violence,
et
qu'on
nous
assaille
de
tous
costez,
que
iamais
ce
thresor-ci
ne
nous
soit
oste
que
nous
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