51:44
versitez,
quel
est
cest
homme-la
entre
les
Papistes?
O
c'est
un
homme
seculier,
c'est
a
dire
il
est
du
monde.
Voila
donc
ce
qu'ils
prisent
la
purite
du
service
de
Dieu,
et
nous
scavons
que
le
principal
service
que
Dieu
demande,
c'est
que
nous
tendions
du
tout
a
luy,
et
que
nous
le
glorifions
tant
en
affliction
qu'en
prosperite,
et
que
nous
cheminions
selon
qu'un
chacun
sera
appele
en
son
estat,
que
il
n'y
ait
ni
orgueil,
ni
ambition
en
nous,
ni
envie.
Voila
donc
ce
que
Dieu
approuve,
mais
selon
la
definition
des
Papistes,
ceux
qui
se
gouvernent
ainsi,
ils
sont
du
monde.
Et
ou
sont
donc
les
Anges
Papistiques?
En
un
cloistre.
Quand
ces
vilains
caphards
auront
gourmande
tout
leur
saoul,
et
qu'ils
auront
fait
grande
chere,
ils
ne
scavent
a
quoy
s'occuper
sinon
ou
a
ieux
ou
a
toutes
meschancetez
(car
on
scait
que
tous
les
couvents
de
la
Papaute
sont
pleins
bordeaux).
Et
pleust
a
Dieu
que
ce
ne
fussent
encores
que
bordeaux:
mais
il
s'y
commet
des
choses
si
enormes
et
si
brutales
qne
les
cheveux
en
dressent
en
la
teste
d'en
ouir
parler.
Brief,
c'est
un
horreur
que
de
cest
estat:
et
toutesfois
ce
sont
des
Anges
au
pris
des
poures
gens
qui
se
gouvernent
comme
nous
avons
dit,
et
pourquoy?
D'autant
qu'ils
chantent
matines
bien
devofcement,
qu'ils
chantent
la
messe,
et
qu'ils
sont
separez
du
reste
du
monde,
qu'ils
ne
s'employent
point
ni
a
fouir
la
terre,
qu'ils
ne
se
meslent
point
ni
de
coudre
ni
de
tailler,
ni
de
rien
qui
soit:
mais
les
voila
en
une
vie
contemplative,
les
voila
en
estat
de
perfection.
Ne
void-on
pas
comme
le
monde
a
este
du
tout
abruti?
mais
telles
gens
qui
ont
transfigure
Dieu
en
des
marmousets
sont
bien
dignes
d'estre
ainsi
abysmez
en
telles
erreurs
et
si
absurdes.
De
nostre
coste
cognoissons
que
nous
avons
un
Dieu
qui
est
Esprit,
et
qu'il
veut
estre
servi
spirituellement,
comme
il
nous
le
declare
par
sa
parole.
Cependant
craignons
d'estre
retenus
en
ces
folles
fantasies
dont
ces
miserables
sont
ainsi
ensorcelez:
mais
cognoissons
que
Dieu
se
communique
a
nous,
afin
que
nous
recourions
a
luy
en
toute
sainctete,
iustice
et
droiture:
et
puis
que
nous
examinions
nostre
vie
selon
sa
Loy,
et
non
pas
selon
nostre
opinion,
ou
celle
du
monde.
Et
puis
que
nous
regardions
aussi
ce
qu'il
approuve
et
ce
qu'il
defend,
puis
que
c'est
a
luy
que
nous
avons
a
rendre
conte,
et
que
nous
n'avons
point
autre
iuge
que
luy
seul.
Que
donc
nous
regardions
a
toutes
ces
choses
a
fin
de
nous
exercer,
scachans
que
nous
ne
pcrdrons
point
nostre
peine
quand
nous
nous
y
occuperons.
Et
laissons
la
les
Papistes
qui
se
rompent
et
les
iambes
et
le
col,
et
cependant
ne
scavent
qu'ils
font,
sinon
qu'ils
despitent
Dieu
et
le
provoquent
de
plus
en
plus.
Afin
donc
que
nous
ne
tracassions
point
en
vain,
et
que
nous
ne
|