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suiets
a
la
Loy.
Or
il
est
vray
qu'ici
il
donne
courage
a
tous
fideles,
d'autant
qu'ils
sentiront
l'infirmite
en
eux,,
iusques
a
ce
qu'ils
ayent
despouille
leur
corps
mortel.
Mais
quoy
qu'il
en
soit,
voyans
que
Dieu
les
supporte,
et
qu'il
ne
laisse
pas
d'avoir
leur
service
agreable,
encores
qu'ils
ne
soyent
point
reformez
du
tout,
et
en
perfection,
voila
comment
ils
peuvent
persister,
et
autrement
ils
seroyent
en
trouble
et
tomberoyent
en
desespoir.
Sainct
Paul
donc
nous
a
ici
voulu
exhorter
a
constance,
disant
que
si
nous
sommes
gouvernez
par
l'Esprit
de
Dieu,
que
nous
ne
sommes
plus
suiets
a
la
Loy.
Mais
cependant
aussi
il
s'est
moque
obliquement
de
ceux
contre
lesquels
il
dispute,
(comme
desia
nous
avons
veu
ce
matin),
car
ils
n'avoyent
que
des
fanfares
pour
leurs
vertus.
Comme
auiourd'huy
en
la
Papaute
quand
on
parlera
de
sainctete
et
du
service
de
Dieu,
il
n'est
question
que
de
faire
beaucoup
d'agios
et
beaucoup
de
ceremonies,
c'est
a
dire
de
menus
fatras.
Et
quand
un
Papiste
aura
barbote,
qu'il
aura
salue
un
marmouset,
et
qu'il
trottera
puis
apres
a
l'autre,
que
les
bigottes
auront
allume
leurs
chandeles,
et
puis
qu'on
aura
prins
beaucoup
d'asperges
d'eau
benite,
et
qu'on
aura
fait
beaucoup
de
croix
et
a
tors
et
a
travers,
qu'ils
auront
bien
garde
le
caresme
:
quand
ils
se
seront
ainsi
empeschez
pour
se
racheter,
ou
par
messes,
ou
par
autres
abominations:
voila
comme
Dieu
sera
servi
et
honore.
Et
puis
s'il
y
a
un
beau
luminaire,
et
que
les
orgues
sonnent
bien,
et
qu'on
voye
la
beaucoup
de
parades,
que
les
marmousets
soyent
bien
dorez,
qu'on
leur
face
du
perfum,
qu'on
les
appaise
en
beaucoup
d'autres
telles
sottises,
voila
toute
la
perfection
des
Papistes
en
ce
qui
n'est
que
mensonge:
ce
sont
des
badinages,
voire
des
abominations,
combien
qu'ils
les
estiment
grandes
vertus.
Or
de
nostre
coste
nous
disons
que
le
service
de
Dieu
est
spirituel,
et
qu'il
ne
regarde
point
ce
qui
est
apparent
devant
les
hommes:
mais
qu'il
demande
une
droite
integrite
et
rondeur
de
coeur:
comme
il
en
est
parle
au
5.
chap.
de
Ieremie.
Or
au
contraire
les
hommes
se
persuadent
qu'ils
contenteront
Dieu
a
leur
facon
et
a
leur
guise,
et
pour
ceste
cause
ils
le
transfigurent
et
imaginent
qu'il
est
du
tout
semblable
a
eux
pour
s'accorder
a
leurs
appetis
:
et
il
ne
s'en
faut
point
esbahir
:
car
combien
qu'ils
disent
avoir
este
enseignez
en
la
Loy,
si
est-ce
qu'ils
n'y
estudient
point
et
ne
scavent
ce
qu'elle
contient.
Apprenons
donc
quand
nous
voudrons
nous
addonner
au
service
de
Dieu,
de
ne
point
nous
amuser
a
ce
que
bon
nous
semble,
et
a
nos
intentions
(qu'on
appelle)
qui
ne
sont
que
tromperies
de
Satan
:
mais
regardons
ce
que
Dieu
commande,
et
a
quoy
ii
nous
veut
exercer:
quelles
sont
nos
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