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IOB
CHAP.
L
42
chinera
contre
cestui-ey,
et
contre
cestui-la.
Voila
qu'emportent
les
banquets.
Ainsi
donc,
puis
que
les
hommes
sont
tant
enclins
a
vices,
il
est
impossible
qu'il
n'y
ait
de
la
faute,
encores
qu'ils
ne
se
laschent
point
la
bride
du
tout.
Ceux
donc
qui
s'assembleront
pour
complotter
en
toute
malice
et
trahison,
ie
vous
prie,
ne
faut-il
point
qu'il
y
ait
la
comme
un
gouffre
d'enfer?
Ainsi
donc
notons
bien
ce
passage,
a
fin
que
quand
nous
aurons
cogneu
que
les
nommes
sont
tellement
enclins
a
vice,
qu'ils
corrompent
le
bien,
et
le
convertissent
en
mal,
nous
soyons
tant
plus
sur
nos
gardes,
a
fin
que
quand
il
sera
question
de
boire
et
de
manger
les
uns
avec
les
autres,
nous
passions
tousiours
condamnation,
d'autant
que
Dieu
y
est
offense.
Or
il
est
vray
que
nous
ne
devons
point
avoir
des
scrupules,
des
superstitions,
comme
il
y
en
a
qui
ne
mangeront
point
un
morceau
de
pain
en
repos
de
conscience,
quand
on
leur
dira,
qu'il
faut
bien
adviser
a
soy,
la
dessus
il
leur
semble.
Et
bien,
nous
ne
pouvons
ne
boire
ne
manger
sans
offenser
Dieu:
et
puis
quand
ils
ont
fait
de
tels
scrupules,
pour
dire,
nous
pechons,
quelque
chose
que
nous
sachions
faire:
et
a
la
parfin,
bien,
il
faut
donc
nous
desborder
du
tout.
Il
y
en
a
(di-ie)
qui
se
trouveront
tels.
Or
ce
n'est
pas
ainsi
qu'il
nous
en
faut
faire,
et
ce
n'est
pas
la
que
l'Escriture
nous
meine:
mais
soyons
vigilans,
et
faisons
bon
guet,
a
fin
que
nous
ne
soyons
point
surprins.
Quand
nous
serons
assis
a
table
pour
boire
et
pour
manger,
que
nous
prions
Dieu,
luy
demandans
qu'il
nous
face
la
grace
de
nous
tenir
en
telle
sobriete,
qu'estans
nourris
a
ses
despens,
nous
soyons
tant
mieux
disposez
a
le
servir,
que
la
viande
ne
soit
point
pour
nous
charger,
mais
pour
nous
sustanter,
et
nous
donner
vigueur,
a
fin
que
nous
puissions
tant
mieux
nous
employer
au
service
de
nostre
Dieu:
qu'il
nous
face
la
grace
de
passer
par
ces
choses
corruptibles,
a
fin
que
nous
aspirions
tousiours
a
ceste
vie
celeste,
a
laquelle
ll
nous
convie
par
sa
parole:
car
ce
n'est
point
pour
vivre
un
iour,
ou
dix,
ou
cinquante
ans
que
Dieu
nous
entretient
en
ce
monde,
mais
a
ce
que
nous
parvenions
a
ceste
gloire
celeste.
Voila
donc
comme
il
nous
en
faut
faire
:
et
puis
sommes-nous
a
table,
mangeons
pour
estre
refectionnez,
tout
ainsi
comme
si
Dieu
nous
appateloit:
et
combien
que
nous
soyons
en
ce
monde
prenans
nostre
nourriture
de
la
viande,
que
nous
sachions,
Voici
Dieu
qui
se
monstre
pere
envers
nous,
et
nous
testifie
que
nous
sommes
ses
enfans,
ll
a
le
soin
de
ces
povres
corps
icy,
qui
ne
sont
que
pourriture,
et
encores
veut
il
que
son
amour
s'estende
iusques
la.
Que
donc
nous
soyons
resveillez,
et
que
nous
soyons
tant
plus
asseurez
de
la
bonte
de
nostre
Dieu,
et
de
son
amour
paternelle,
quand
nous
voyons
qu'il
nous
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