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se
voudront
point
ranger
a
la
doctrine
de
Iesus
Christ,
et
a.
l'ordonnance
de
Dieu
son
Pere.
Mais
encores
afin
de
nous
rompre
le
coeur,
il
attribue
a.
Dieu
le
titre
de
Sauveur:
comme
s'il
disoit,
Quand
il
a
fait
ceste
ordonnance
de
prescher
son
Evangile,
quand
il
a
institue
gens
qui
servissent
en
cest
estat,
a
quelle
fin
est-ce
qu'il
a
pretendu?
A
nostre
salut.
Malheur
donc
sur
nous
quand
nous
serons
ici
comme
des
bestes
venimeuses,
que
nous
viendrons
ici
lever
les
cornes
contre
Dieu,
pour
dire,
Ie
ne
veux
point
recevoir
le
bien
qui
m'est
presente.
Et
qu'y
gagneras-tu
mal-heureuse
creature?
Ainsi
donc
sainct
Paul
n'allegue
pas
ici
simplement
la
maieste
de
Dieu
a
laquelle
nous-nous
devons
rendre
suiets,
mais
encores
il
adiouste
ce
mot
amiable,
que
Dieu
s'est
declare
nostre
Sauveur,
quand
ii
a
commande
que
son
Evangile
fust
presche:
comme
aussi
il
dit
notamment
au
premier
chapitre
des
Romains,
que
Dieu
a
voulu
qu'on
receust
sa
doctrine
en
obeissance.
Et
puis
il
adiouste
tantost
apres,
que
c'est
sa
puissance
en
salut
a.
tous
croyans.
Quand
donc
il
a
remonstre
que
Dieu
a
envoye
du
commencement
ses
Apostres,
et
qu'auiourd'huy
il
establit
les
Pasteurs
en
son
Eglise,
que
par
ce
moyen
il
procure
nostre
salut,
cognoissons
que
si
nous
luy
sommes
ingrats,
et
que
nous
ne
puissions
nous
assuiettir
pleinement
a
luy,
que
ee
sera
une
double
confusion
pour
nous,
d'autant
que
nous
avons
refuse
le
bien
qui
nous
estoit
offert.
Et
ainsi
cognoissons
que
pour
avoir
Dieu
nostre
Sauveur,
il
faut
que
nous
venions
en
son
eschole,
que
nous
soyons
enseignez
par
l'Evangile,
qui
est
Iesus
Christ.
Et
quand
ce
bien
nous
est
apporte,
que
nous
scachions
que
c'est
un
thresor
qui
surmonte
tout
ce
que
nous
pourrions
avoir
en
ce
monde.
Les
Papistes
parleront
bien
ce
langage,
Dieu
est
nostre
Sauveur:
mais
cependant
qu'est-ce
envers
eux
de
la
vertu
de
la
predication?
Scavent-ils
de
quoy
leur
doit
servir
la
venue
de
nostre
Seigneur
Iesus
Christ?
Sentent-ils
que
l'Evangile
leur
soit
la
puissance
de
Dieu
pour
leur
salut?
Mais
ils
grondent
a.
l'encontre
comme
des
bestes
sauvages,
voire
et
le
persecutent
furieusement.
Yoire?
Et
pensent-ils
que
Iesus
Christ
ait
plus
nulle
reverence
entr'eux,
quand
ils
quittent
et
reiettent
ainsi
sa
doctrine?
Ainsi
donc
notons
bien
que
si
nous
voulons
que
Dieu
nous
advoue,
il
ne
faut
point
nous
eslongner
de
sa
parole,
mais
il
nous
faut
recevoir
le
salut
qui
nous
est
presente
en
l'Evangile:
car
quand
nous
aurons
cela,
nous
avons
une
consolation
inestimable,
que
nous
ne
douterons
point
que
Dieu
ne
parface
nostre
salut,
combien
que
nous
soyons
ici
fragiles,
que
nous
soyons
suiets
a
tant
de
miseres,
si
est-ce
que
nostre
salut
nous
est
asseure.
Et
pourquoy?
Si
nous
avons
la
predication
de
l'Evangile,
c'est
pour
nous
monstrer
que
Dieu
veut
estre
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