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pas
de
faire
mal,
sinon
qu'il
despitast
Dieu
quant
et
quant.
Et
voila
comme
les
Iuifs
ont
parle
du
temps
que
Iesus
Christ
estoit
a
la
croix
il
se
confie
en
Dieu,
qu'il
le
delivre
maintenant.
Et
c'est
aussi
le
reproche
qui
a
este
fait
a
David
par
les
meschans,
il
sembleroit
de
prime
face,
que
le
propos
du
roy
Darius
tendit
la,
mais
quand
on
aura
bien
tout
regarde,
c'est
tout
le
contraire,
car
Darius
ne
livroit
point
Daniel,
pour
estre
iette
en
la
fosse
des
lions
de
son
bon
gre,
il
ne
cerchoit
point
sa
mort,
mais
plustost
(comme
il
a
desia
este
declare)
il
a
mis
toute
peine
pour
le
sauver,
et
pour
l'en
retirer,
et
quand
il
voit
qu'il
ni
scauroit
que
faire,
helas!
il
dit,
que
ton
Dieu
auquel
tu
sers
te
delivre,
puis
que
tu
es
ainsi
destitue
quant
aux
hommes,
et
bien
que
Dieu
y
pourvoie,
tu
l'as
servi,
qu'il
maintienne
ta
cause.
Nous
voions
donc
maintenant
ce
qu'a
entendu
le
roy
Darius,
et
par
cela
nous
pourrons
encores
mieux
veoir,
qu'il
ne
peche
sinon
par
infirmite,
et
ainsi
quand
nous
verrons
des
gens,
qui
auront
quelque
semence
de
Dieu,
qui
auront
quelque
bonne
affection,
que
les
choses
soient
bien
conduites,
et
toutesfois
qu'ils
flechiront
comme
des
rozeaux,
qui
seront
[agites
a
tous
vens,
et
quand
il
y
aura
quelque
tempeste
qu'ils
tomberont
du
tout,
quand
donc
nous
les
verrons
tels,
il
faut
que
nous
en
aions
compassion,
et
que
nous
prions
Dieu
qu'il
les
fortifie,
afin
qu'ils
se
puissent
aquitter
fidellement
de
leur
devoir,
et
suivre
leur
vocation.
Et
non
seullement
il
nous
faut
tenir
cette
reigle
envers
ceux
qui
sont
constitues
en
estat,
et
qui
ont
charge
publique,
mais
envers
tous
en
general,
que
si
nous
voions
nos
prochains
qui
soient
debiles,
et
qu'ils
pechent
par
infirmite,
nous
les
devons
admonester
doucement,
nous
leur
devons
tendre
la
main,
a
fin
de
les
retirer
du
dangier
auquel
ils
pourroient
tomber.
Voila,
di-ie,
comme
il
nous
faut
gouverner
envers
nos
prochains,
qui
pechent
par
debilite,
et
aussi
qu'il
nous
souvienne
de
cette
admonition
que
fait
sainct
Paul,
c'est
a
scavoir,
que
si
nous
regardons
bien
a
nous,
nous
trouverons
qu'il
ni
ha
celuy
qui
se
puisse
vanter
qu'il
ne
soit
subiet
a
beaucoup
de
tentations.
Et
pourtant
(dit
il)
celuy
qui
est
maintenant
debout,
qu'il
sache
qu'il
pourra
tomber,
sinon
que
Dieu
le
soutienne.
Ainsi
donc,
quand
nous
aurons
regarde
a
nous,
il
est
certain
que
cela
sera
pour
nous
faire
cheminer
en
humilite
et
modestie,
et
serons
quant
et
quant
instruis,
d'avoir
pitie
de
nos
prochains,
que
quand
ils
chancelleront,
ou
trembleront,
qu'ils
seront
soustenus
et
releves
par
nous.
Voila
(di-ie)
comme
il
nous
faut
gouverner
envers
ceux
qui
pechent
par
infirmite.
Or
les
meschans
ne
sont
pas
dignes
qu'on
procede
ainsi
envers
eux.
Il
est
vray
qu'il
nous
faudra
bien
essaier,
s'il
y
ha
moien
de
les
amener
a
quelque
correction,
qu'il
ne
nous
faut
point
desesperer
de
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