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de
nostre
temps
et
de
sa
qualite
auquel
Satan
ait
fait
plus
rude
guerre
en
toutes
sortes
d'outrages
[page
37]
mais
il
ne
se
trouvera
point
qu'il
en
ait
iamais
occuppe
ne
courts
ne
plaids,
encores
moins
qu'il
en
ait
poursuivi
vengeance
aucune:
aussi
n'eut
iamais
maison
ni
heritage,
ni
ne
se
mesla
de
trafique
ni
negotiation
quelconques.
Bien
est
vray
que
quand
on
s'est
bande
contre
la
doctrine
de
Dieu
qu'il
annoncoit,
il
n'en
a
iamais
rien
quitte,
et
a
pourchasse
selon
les
sainctes
loix
ici
establies
que
les
moqueurs
de
Dieu
fussent
traittez
selon
leurs
demerites.
Mais
qui
seront
ceux
qui
reprendront
cela,
sinon
ceux
qui
transforment
l'une
des
vertus
les
plus
rares
et
exquises
en
un
vice
par
trop
commun
et
dommageable?
Cependant
que
sera-ce
si
ie
di,
et
ie
le
puis
dire
en
verite,
qu'une
partie
de
ceux-la
mesmes
ausquels
il
luy
a
este
force
de
s'opposer
pour
ce
que
dessus,
ont
honore
sa
constance
par
leur
propre
tesmoignage?
I'en
pourrois
nommer
trois
pour
le
moins,
que
ie
ne
nommeray
toutesfois,
deux
desquels
estans
menez
au
supplice
pour
leurs
crimes
ne
se
pouvoyent
saouler,
a
la
veue
de
tout
le
peuple,
de
l'honorer
et
remercier
iusques
a
la
derniere
issue,
l'appellans
leur
pere,
de
la
presence,
advertissement
et
prieres
duquel
ils
se
crioyent
estre
indignes,
pour
n'avoir
escoute
ses
remonstrances
paternelles.
Le
tiers
estant
en
son
lict
malade
a
la
mort,
apres
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avoir
este
durant
sa
vie
le
conseil
de
tous
les
desbauchez,
ne
se
povoit
iamais
persuader
que
Dieu
luy
eust
pardonne
si
son
fidele
serviteur,
qu'il
avoit
tant
offense,
ne
luy
avoit
aussi
pardonne:
tant
s'en
faut
que
ceux-ci
l'ayent
argue,
ie
ne
di
pas
de
cruaute,
mais
de
severite
trop
grande.
Ie
confesse
qu'il
a
tousiours
remonstre
aux
Magistrats
combien
l'acception
de
personnes
estoit
detestable
devant
Dieu:
qu'il
falloit
tenir
la
balance
egale:
que
Dieu
avoit
en
abomination
non
seulement
ceux
qui
condamnoyent
l'innocent,
mais
aussi
ceux
qui
absolvoyent
le
coupable.
Mais
si
c'est
vice
de
parler
ainsi
et
le
pratiquer,
il
faudra
donc
condamner
le
sainct
Esprit
qui
en
a
donne
la
sentence:
ou
si
c'est
le
contraire,
il
faut
que
tels
blasphemateurs,
qui
appellent
l'ordonnance
de
Dieu
cruaute,
ayent
la
bouche
close.
Mais,
disent-ils,
il
a
ete
trop
rigoureux
aux
adulteres
et
aux
heretiques.
Ie
pourrois
bien
respondre,
ce
qui
est
vray
comme
toute
la
ville
le
scait,
qu'il
ne
iugea
iamais
personne,
car
ce
n'estoit
pas
son
estat
et
il
n'y
pensa
onques:
et
si
on
luy
a
demande
advis
non
point
pour
confondre
les
estats
que
Dieu
a
distinguez,
mais
pour
estre
reglez
selon
la
parole
du
Seigneur,
ie
scay
bien
que
ie
seray
advoue
quand
ie
diray
qu'on
n'a
pas
tousiours
suivi
son
conseil.
Mais
laissant
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cela,
que
pourront
alleguer
tels
misericordieux
censeurs
quand
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