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telle
prudence,
que
l'Esprit
de
Dieu
domine
par
dessus.
Et
puis
notons
bien
qu'il
nous
faut
avoir
pitie
de
tous
ceux
que
nous
ne
cognoissons
point
encores
estre
reprouvez:
cependant
qu'il
y
a
quelque
esperance
aux
hommes,
il
nous
faut
tousiours
demander
a
Dieu
qu'il
en
ait
pitie,
et
qu'il
desploye
sur
eux
sa
misericorde.
Or
est-il
ainsi
que
nous
devons
tousiours
bien
esperer,
iusques
a
tant
que
Dieu
declare
qu'il
a
retranche
ceux
qui
s'elevent
ainsi
contre
luy,
qu'il
les
a
retranchez,
di-ie,
de
son
Eglise,
comme
des
membres
pourris.
Et
il
n'y
a
nulle
doute
que
sainct
Paul
n'ait
eu
une
telle
certitude
quant
a
ce
forgeron
dont
il
parle.
Car
il
ne
s'est
point
precipite
a
la
volee
pour
assigner
une
sentence
devant
le
temps:
mais
il
a
cognu
que
cest
homme
estoit
du
tout
reprouve.
Que
donc
nous
ayons
tel
tesmoignage
devant
que
demander
a
Dieu
qu'il
confonde
les
iniques.
Or
ceci
est
rare,
c'est
a
dire
qu'il
ne
nous
en
faut
point
faire
une
regle
commune.
Apprenons
donc
de
nous
retenir,
et
de
n'estre
point
trop
bouillans
a
faire
telle
requeste,
que
Dieu
perde,
qu'il
dissipe
et
abysme
ceux
qui
nous
sont
contraires.
Car
nous
scavons
ce
que
nostre
Seigneur
Iesus
dit
a
ses
disciples,
Vous
ne
scavez
de
quel
esprit
vous
estes
menez.
Et
toutesfois
ils
alleguoyent
l'exemple
d'Elie:
car
ils
vouloyent
que
le
feu
descendist
du
ciel
pour
engloutir
les
ennemis
de
l'Evangile.
Voire,
mais
ils
n'estoyent
pas
menez
de
l'esprit
d'Elie,
il
y
a
de
l'exces
par
trop.
Ainsi
gardons-nous
de
cela.
Et
pourtant
(comme
i'ay
desia
dit)
scachons
qu'il
ne
nous
faut
point
tirer
en
regle
commune
ce
que
sainct
Paul
dit
d'une
personne:
mais
sondons
les
choses,
advisons
bien
si
ceux
qui
blasphement
contre
la
verite,
y
vont
d'une
certaine
malice,
s'ils
sont
apostats
qui
ayent
tellement
abandonne
Iesus
Christ,
qu'ils
luy
vueillent
faire
la
guerre
pour
abolir
son
regne
et
sa
maieste,
pour
exterminer
de
ce
monde
la
memoire
de
son
nom.
Quand
nous
voyons
des
gens
estre
ainsi
alienez
de
toute
religion,
voila
le
diable
qui
les
possede,
et
Dieu
alors
les
punit,
en
sorte
qu'il
nous
monstre
qu'ils
sont
du
tout
reprouvez,
et
qu'il
n'y
a
plus
d'esperance
de
salut
en
eux.
Or
combion
qu'il
ne
nous
faille
point
faire
une
regle
commune
de
cela,
toutesfois
si
est-ce
que
Dieu
en
donnera
bien
quelques
signes
et
quelques
marques:
autrement
ce
qui
est
ici
escrit
d'Alexandre
forgeron,
et
ce
qui
est
dit
en
sainct
Iean,
seroit
superflu,
ascavoir
qu'il
y
a
un
pecho
qui
est
a
mort.
Si
donc
nous
n'avions
quelquefois
cognoissance
que
Dieu
a
reprouve
des
hommes,
et
qu'il
leur
a
ferme
la
porte
de
salut,
qu'il
les
monstre
du
tout
incorrigibles,
et
desia
possedez
de
Satan,
a
quel
propos
sainct
Iean
diroit-il
qu'il
y
a
un
peche
a
mort,
lequel
ne
peut
estre
pardonne?
Et
voila
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