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car
Dieu
espand
la
doctrine
de
sa
parole
par
tout,
mais
pensons
a
nous:
car
Dieu
nous
esclaire
comme
en
plein
midi,
quand
nous
avons
sa
parole
qui
nous
est
preschee,
ce
pendant
ou
en
sommes
nous?
Ou
est
l'amendement,
pour
dire
que
cette
doctrine
que
nous
avons
conneue
nous
proffite,
et
qu'elle
nous
pousse,
et
nous
incite
a
donner
gloire
a
Dieu,
pour
nous
humilier
et
faire
changer
de
vie?
Helas!
nous
sommes
bien
loin
de
cela.
Que
dira
on
donc
sinon
que
nous
sommes
pleins
de
rebellion,
qu'il
semble
que
nous
aions
conspire
avec
Sathan,
pour
faire
la
guerre
a
Dieu?
Ne
meritons
nous
pas
bien
donc
d'estre
tenus
et
reputes,
comme
gens
incorrigibles,
comme
gens
ou
il
ni
ha
plus
de
remede,
quand
Dieu
nous
a
essaie
par
tous
moiens
efc
ne
nous
peut
gaigner?
Et
ainsi
ce
qui
est
dit
en
ce
passage
du
Roy
Balsazar
nous
attouche.
Toy
aiant
conneu
ces
choses
n'as
point
humilie
ton
coeur.
Or
il
ce
peut
bien
faire,
que
Balsazar
ne
pensoit
gueres
a
ce
qui
estoit
advenu
a
son
grand
Pere,
car
s'il
j
a
eu
quelque
ignominie
en
une
maison,
les
successeurs
voudront
que
tout
cela
soit
enseveli,
par
plus
forte
raison,
les
grans
princes
et
Roys
n'appetent
point
que
les
opprobres
de
leurs
grans
peres
et
de
leurs
ancestres
soient
descouvers,
et
qu'on
les
connoisse:
au
contraire
ils
voudront
bien
que
les
croniques
soient
faites
a
leur
louange,
qu'il
ni
ait
rien
que
leurs
prouesses
qui
viennent
en
avant,
qu'il
ni
ait
rien
la
que
vertu,
ainsi
en
fait
Balsazar,
qui
voudroit
bien
qu'on
ne
luy
parlat
iamais
de
la
punicion
que
Dieu
avoit
faite
au
Roy
Nabuchodonozor,
mais
tant
y
a
que
Daniel
luy
remontre
qu'il
luy
en
devoit
souvenir,
et
qu'il
en
devoit
autrement
faire
son
proffit
qu'il
n'a
pas,
combien
donc
que
Balsazar
ferme
les
yeus
a
tout
cela,
si
faut
il
qu'il
soit
convaincu,
d'avoir
une
telle
obstinacion,
quand
Dieu
la
adverti
qu'il
ne
la
point
entendu.
Ne
pensons
point
donc
quant
nous
aurons
este
sours,
lors
que
Dieu
parle
a
nous
que
cela
nous
proffite
rien,
comme
auiourd'huy
ii
y
en
aura
beaucoup
qui
fuiront
les
sermons,
a
fin
qu'ils
n'oient
point
les
menaces
qu'on
prononce
au
nom
de
Dieu
qu'on
ne
les
redargue
point
de
leurs
vices,
il
leur
semble
qu'ils
en
auront
meilleur
marche,
quant
ils
n'orront
rien
de
tout
cela.
Or
ce
pendant
si
est
ce
qu'en
leurs
tavernes,
en
leurs
assemblees
meschantes,
ils
ne
laissent
pas
tousiours
de
murmurer,
car
les
boute
feux
viendront:
o
on
a
tenu
auiourd'hui
tel
propos,
et
hier
on
parla
aussi
de
telle
chose
et
de
telle.
Voila
les
rappors
qui
se
font
a
la
maniere
acoustumee.
Or
que
feront
ils
la
dessus?
ils
ietteront
quelques
coups
de
dens
contre
Dieu,
et
pourquoy?
Il
leur
semble
qu'ils
sont
eschappes
de
sa
main,
pource
qu'ils
n'ont
point
ici
oui
au
temple
leur
condemnation.
Or
qu'ils
ne
pensent
point
avoir
rien
gaigne
pour
cela,
car
les
parois
rendront
tes-
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