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SUR
LA
SECONDE
A
TIMOTHEE.
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aussi
en
sa
protection,
que
nous
serons
en
repos
iusqu'a
la
derniere
venue
de
nostre
Redempteur?
Qui
est-ce
qui
vit
tellement
qu'il
ne
soit
point
espovanto
de
la
mort,
et
qu'il
cognoisse
qu'en
remettant
son
ame
entre
les
mains
de
Dieu,
il
la
met
en
un
lieu
si
asseure
qu'il
ne
faut
point
qu'il
en
doute?
Mais
au
contraire,
quand
nous
aurons
a
pleine
bouche
proteste
que
nous
sommes
Chrestiens,
si
on
nous
parle
de
la
mort,
nous
voila
tant
effrayez
que
c'est
pitie,
il
semble
que
iamais
nous
n'avons
ouy
un
seul
mot
de
l'Evangile,
que
le
Fils
de
Dieu
soit
descendu
aux
abysmes
d'enfer
pour
nous
en
retirer,
qu'il
soit
monte
au
ciel
afin
de
nous
ouvrir
la
porte
:
nous
ne
goustons
rien
de
tout
cela.
Ainsi
nous
monstrons
nostre
infidelite.
Et
c'est
une
honte
trop
vileine
de
nous
glorifier
en
ce
mot
de
Chrestiente,
quand
nous
n'en
avons
goutte
qui
soit.
Et
pourtant,
que
ce
passage
nous
advertisse
que
nous
ne
pouvons
estre
recognus
pour
enfans
de
Dieu,
sinon
que
nous
vivions
tellement
en
ce
monde,
que
d'autant
plus
que
nous
approchons
de
la
mort,
nous
prenions
matiere
de
nous
esiouir,
scachans
que
si
cest
homme
exterieur
est
aneanti,
c'est
pour
estre
restaurez
pleinement
par
la
vertu
de
celuy
qui
peut
tout.
Que
donc
nous
ayons
les
promesses
de
Dieu
tellement
imprimees
en
nos
coeurs,
qu'il
y
en
ait
une
telle
signature
par
le
sainct
Esprit,
que
nous
ne
doutions
point
de
ce
qui
est
contenu
en
sa
parole.
Et
au
reste
que
nous
ayons
tousiours
les
yeux
ouverts
pour
contempler
ce
qui
nous
est
dit,
c'est
ascavoir
que
quand
l'Evangile
nous
est
presche,
c'est
autant
comme
si
Iesus
Christ
estoit
crucifie
devant
nous.
Puis
qu'ainsi
est,
ne
doutons
point
que
sa
mort
et
passion
n'ait
sa
vertu
et
son
effect,
comme
sainct
Paul
dit
que
si
nous
doutons
de
parvenir
a
sa
gloire,
c'est
autant
comme
si
nous
l'arrachions
de
son
siege.
Et
nous
confessons
qu'il
est
assis
a
la
dextre
de
Dieu,
qu'il
gouverne
en
puissance
et
empire
souverain.
Quand
donc
nous
doutons
si
nostre
heritage
nous
est
reserve
aux
cieux,
c'est
autant
comme
si
nous
renoncions
a
cest
article-la
de
nostre
foy,
que
nous
sommes
rachetez
de
la
mort:
c'est
autant
comme
si
nous
renoncions
la
mort
et
passion
de
nostre
Seigneur
Iesus
Christ,
dit
sainct
Paul.
Que
ces
choses-la
nous
vienent
en
memoire,
afin
que
nous
corrigions
ceste
maudite
incredulite
qui
regne
par
trop
en
nostre
chair,
et
que
nous
apprenions
que
c'est
d'aimer
la
venue
du
Fils
de
Dieu.
Or
sainct
Paul
adiouste,
Que
Timothee
se
haste
de
venir
a
luy.
Il
est
vray
que
Timothee
estoit
assez
occupe
au
lieu
ou
il
servoit
en
la
ville
d'Ephese,
que
la
il
y
avoit
de
grans
affaires:
mais
il
ne
faut
point
douter
que
sainct
Paul
regarde
que
sa
presence
luy
estoit
plus
utile
beaucoup
pour
le
profit
commun
de
toute
l'Eglise.
Ce-
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