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ni
tourbillon
qui
viene.
Retenons
donc
quand
nous
aurons
bien
bataille,
que
pour
avoir
issue
heureuse
de
eous
nos
combats
il
nous
faut
garder
la
foy.
Or
nous
avons
veu
par
ci
devant,
que
la
bonne
conscience
en
est
comme
l'estuy.
Car
ceux
qui
s'adonnent
a
mai,
ces
mocqueurs
de
Dieu
qui
ne
portent
nulle
reverence
a
l'Evangile,
non
plus
qu'a
ie
ne
scay
quoy,
meritent
bien
que
Dieu
les
face
abysmer,
et
que
leurs
cheutes
soyent
non
seulement
mortelles,
mais
espouvantables.
Voila
pourquoy
aussi
il
dit
qu'ils
sont
abysmez
comme
au
profond
de
la
mer,
ainsi
que
quelque
nes
qui
s'enfondre,
et
perit.
Ceux-la
donc
qui
ne
retienent
point
la
foy
en
bonne
conscience
sont
ainsi
enfondrez,
et
Dieu
veut
qu'ils
perissent
mal-heureusement,
pour
monstrer
combien
il
prise
la
doctrine
de
son
Evangile.
Car
quand
il
en
fait
une
telle
vengeance,
c'est
signe
qu'il
ne
veut
point
qu'on
se
mocque
de
la
doctrine
de
salut.
Ainsi
notons
bien
qu'il
nous
faut
avoir
ceste
integrite
et
bonne
conscience,
et
que
nous
cheminions
en
la
crainte
de
Dieu,
que
nous
retenions
les
promesses
de
sa
bonte
et
de
sa
grace,
ou
iamais
nous
ne
serons
disposez
pour
poursuivre
nostre
course
iusques
a
la
fin.
Et
pourtant
retenons
ceste
bonne
conscience
pour
garder
nostre
foy:
et
encores
qu'aucunement
nous
soyons
retardez
par
la
foiblesse
qui
est
en
nous,
combien
que
nous
soyons
estonnez
des
rudes
assauts
et
alarmes
qu'il
nous
faudra
sentir,
combien
que
nous
soyons
empeschez
de
passer
outre,
si
est-ce
que
nous
en
viendrons
a
bout,
voire
puis
que
Dieu
ne
nous
abandonne
point.
Car
il
nous
doit
souvenir
de
ce
que
nous
avons
desia
dit
du
passage
que
nous
avons
allegue
en
ce
neufieme
de
la
premiere
aux
Corinthiens,
que
sainct
Paul
pour
faire
plus
grande
reproche
a
ceux
qui
ne
courent
pas
d'une
telle
affection
qu'il
seroit
requis,
leur
dit,
Comment?
Ceux
qui
se
mettent
en
un
ieu
de
prix
(car
ie
pren
ce
qui
est
le
plus
commun
auiourd'huy),
ceux
qui
vienent
la
luitter,
encores
ne
sont-ils
point
asseurez
qu'ili
einportent
nul
salaire.
Car
de
ce
temps-la
on
eust
veu
deux
au
trois
cens
personnes
courir,
ils
venoyent
la
en
grand
equippage
de
cent
lieues,
et
de
deux
cents
lieues.
Et
bien,
c'estoit
seulement
pour
avoir
une
couronne
de
fueilles.
Ils
ne
craignoyent
point
de
faire
de
grans
despens,
et
de
prendre
beaucoup
de
peine
pour
une
chose
de
rien:
et
encores
quand
ils
avoyent
tout
fait,
il
n'y
en
avoit
qu'un
qui
fust
couronne,
quand
il
avoit
este
trouve
agile.
Ou
bien
si
on
faisoit
deux
prix,
ou
trois,
ou
quatre,
la
couronne
n'estoit
que
pour
celuy
qui
estoit
trouve
le
plus
vaillant:
le
reste
s'en
retournoit
avec
sa
honte,
et
mesmes
avec
mocquerie,
qu'on
disoit,
Ho,
cestuy-la
y
a
pretendu,
mais
il
ne
Ta
pas
gagne
pourtant,
apres
il
y
avoit
en
ces
luittes
d'autres
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